ONOMASTIQUE
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(Geneanet)
ou d'un correspondant spécialiste de l'onomastique et de la toponymie
(Lucien ROHOU)
Les patronymes du type "Le GRAS" sont ici classés sur GRAS (le)
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Patronymes |
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Origine |
MAJ |
M |
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me
mi
mo |
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MACON (le) |
à voir |
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MADEC |
Madec
Très répandu dans le Finistère, Madec est un
dérivé de mad (= bon, fortuné) qui a été utilisé comme nom de personne.
Plusieurs saints se sont appelés Madec, Madeg ou
Madoc. |
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MAGNAT |
Magnat
Le nom est surtout porté dans l'Isère. C'est un dérivé de Magne (voir ce
nom), soit comme diminutif du
nom de baptême, soit comme nom de localité.
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MAGNIEN * |
Emprunt au vieux français maignan. C'est le chaudronier ambulant. |
Lucien ROHOU |
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Mignien
On rencontre le nom en Picardie (62) et en Champagne. C'est une variante
régionale de Magnien, Maignien, nom de métier qui
désigne un chaudronnier ambulant. Avec le même sens : Mignen (Vendée). |
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MAGON |
Magon : En
France, le nom est porté dans l'Ille-et-Vilaine. On le rencontre aussi
en Italie (Vénétie). C'est un nom de personne germanique, Mago, -onis
(racine magan = force, puissance selon M.-T. Morlet).
En Italie, on rencontre aussi la forme Magoni,
assez courante en Lombardie.
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MAGUET |
Maguet
Porté dans le Finistère, pourrait être le surnom d'un enfant trouvé, élevé
en nourrice (maget = nourri, élevé). On peut aussi envisager une variante de
Maguer (voir Le Magueresse).
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MAHE |
Mahé
Nom breton, très présent dans la Loire-Atlantique et le Morbihan, qui
correspond au prénom Matthieu (voir Mathieu). Variante ou
diminutif : Mahéo (56). |
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MAIGNAN (le) ** |
Maignan
Fréquent dans la Mayenne et les départements voisins, le nom désigne un
ancien français un chaudronnier ambulant (sens attesté en 1268). Il vient
apparement du bas-latin machina (= métier). Variantes : Maignien (10, 52),
Magnan (13, 83, 86), Magnain (79), Magnien, Magnient (71, 70).
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MAILLOT (le) ** |
Maillot, Mailhot
Surnom désignant celui qui se sert d'un mail, d'un maillet (marteau de
bois). Les Maillot sont
nombreux dans le Doubs (et à la Réunion), et les Mailhot se rencontrent
surtout dans le Puy-de-Dôme. Variante ou matronyme :
Maillotte (Bourgogne, Franche-Comté).
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MAITRE (le) |
à voir |
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MAITREJEAN |
Maitrehenry :
C'est une habitude très bourguignonne, mais qui s'étend jusqu'à l'Est, que
d'avoir ainsi accolé le terme maître (au sens de maître dans une
corporation) à un prénom. Maitrehenry (variante : Maitrehenri) est lié
surtout à la Côte d'Or, Maitrejean à
la Saône-et-Loire, et Maitrepierre à la Meurthe-et-Moselle. Ce sont les
trois exemples les plus caractéristiques de ce curieux assemblage d'un
prénom et d'un titre honorifique lié à un métier. Les Maitrehenry semblent
venir tous d'une même commune, Saint-Broing-les-Moins. Autres exemples :
Maitrerobert (21, 39), Maitrugue (25, = maître Hugues). Un seul exemple
appartient à une autre région : Maitralain, Maitralin, Maitrallain,
Maitrallin (22). |
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MALARD |
Malot
C'est dans la Saône-et-Loire et les départements voisins que le nom est le
plus répandu (variante : Malod en Savoie et dans l'Ain), mais on le
rencontre aussi dans la Marne, en Haute-Normandie, en Picardie et en
Belgique. Plusieurs sens semblent possibles : un diminutif de "mal" (= mauvais), ou encore l'ancien français "malot" (=
guêpe, taon). Mais on pensera aussi à un nom de personne, soit un diminutif de noms germaniques formés sur la racine "madal" (= conseil,
réunion), par exemple Malard, soit, plus rarement, une variante de
Malo (voir Maclou). diminutif : Malotet (51). Avec doublement du l : Mallot (03)."
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MALIH * |
Malis
Semble une transformation du nom Melis, fréquent en Catalogne. Selon Moll
(els Llinatges catalans), il s'agirait d'un nom de personne d'origine arabe,
Malih. Equivalent castillan : Meliso. |
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MALINGE |
Malingrey
Surtout porté dans la Meuse, c'est un diminutif de
Malingre (77 notamment), désignant apparemment une personne en mauvais état,
malade, éventuellement chétive, maigre : cependant, le mot est tellement
rare au Moyen Âge qu'il faut se méfier de cette interprétation, même si elle
peut sembler évidente. Un autre mot "malingre" a désigné une variété de
pomme (cité par le dictionnaire de Cotgrave, 1611). Malinge (49)
et Malingue (62) sont considérés comme des variantes de Malingre. Autres diminutifs
: Malingreau, Malingret, Malingriaux (59). Voir aussi Malengros."
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MALIZY |
en attente |
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MALNOE |
Malnoult
Porté dans l'Eure-et-Loir, le nom se rencontre aussi sous les formes
Malnou (28), Malnoue (45), Malnoux (49), Malnoë (44, 56, 49). C'est un
toponyme avec le sens de 'mauvais marécage'. |
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MANUEL |
Manuel
Forme avec aphérèse du nom de baptême Emmanuel (voir ce nom), très fréquente
dans la France du sud. |
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MAQUIN |
Maquin
Surtout porté dans l'Aisne, devrait être un nom de personne
d'origine germanique, Makin (formé sur la racine mag = force selon M.-T.
Morlet). Ce nom de personne se retrouve dans le hameau de Maquinghen
à Baincthun (62), à l'origine des noms de famille Maquinghem et
Maquinghen. Diminutif : Maquinet (10, 54, 57). |
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MARAIS |
Marais
Toponyme très fréquent désignant un lieu marécageux. Le nom de famille est
surtout porté en Normandie (76, 27, 14), et plus généralement dans l'ouest
de la France.
.
Provient du celtique MARCASIos puis du latin marcasium |
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Lucien ROHOU |
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MARIN |
Marin : Fréquent
en Savoie et dans le Var, c'est un ancien nom de baptême très répandu dans
le Sud (voir Marino).
En composition : Marin dit
Bertoud, Marin dit
Day (73), Marin dit
Vigot (76). Le nom est également courant en Espagne sous la forme Marín. À
noter aussi les nombreux Marin italiens,
presque tous concentrés en Vénétie. |
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MARCHAND
MARCHANT (le) ** |
Marchand
Très fréquent dans toute la France, ce nom désigne évidemment un
marchand. Origine : le latin mercatus (marché) a sans doute donné le verbe *mercatare,
dont le participe présent *mercatantem est devenu marcheant, puis marchand.
La variante Marchant est assez courante dans le Nord et les départements
voisins. |
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MARESCHAL |
Maréchal
Très fréquent dans de nombreuses régions de France, c'est dans les
départements du Nord et de la Saône-et-Loire que le nom est le plus porté.
Variante (éventuellement matronyme)
: Maréchalle (02, 60). Avec vocalisation du l : Maréchau (37), Maréchaud
(85, 17), Maréchaux (59), Marécheau (17). Dérivé : Maréchallat (01, 69).
Signification : maréchal-ferrant.
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MARGAT |
Margat
Surtout porté dans l'Ille-et-Vilaine, désigne celui qui est originaire d'un
lieu-dit (le) Margat. C'est un toponyme fréquent dans tout l'Ouest
(35, 22 notamment), qui a le sens d'endroit bourbeux (on retrouve ce sens
dans l'ancien français margoiller = rouler dans la boue).
provient du celtique MERGa = terrain submergé.
Trémargat dans les Côtes d'Armor (anciencement Tremelcat) tire son nom d' un
guerrier Maelcat où Maël = prince et Cat = combat, signifiant combattant tel
un prince. (tre = village au 1° millénaire) |
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Lucien ROHOU |
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MARIOT |
Mariot
diminutif masculin formé sur le prénom Marie, rencontré surtout dans la
Loire-Atlantique et la Haute-Saône. Variante ou matronyme : Mariotte (70, 21).
diminutifs italiens : Mariotto (Vénétie), Mariotti (très
fréquent dans toute la moitié nord de l'Italie), Mariottini (Toscane,
Lazio), Mariotta (matronyme,
Piémont). |
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MARJOU |
Rechercher |
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MARMION |
Marmion
SSobriquet désignant un homme très petit, comme un enfant (penser au
mot marmot). Le nom se rencontre notamment dans le Loir-et-Cher et la
Seine-et-Marne. C'est une
contraction de Marmillon, rencontré pour sa part en Savoie |
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MARRE (de la) |
en attente |
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MARREC (le) ** |
Le
Marrec
Nom breton (22, 56) rencontré aussi sous la forme Le Marec (56). Voir Marrec
pour le sens.
Marrec
Fréquent dans le Finistère (variante : Marec), c'est un ancien nom de
personne ou un surnom correspondant au vieux breton marchoc (= cavalier,
chevalier). |
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MARTIN |
Martin
Le plus populaire des noms de famille, sous ses diverses formes. Saint
Martin, évêque de Tours et partageur de manteaux, qui évangélisa la
Gaule au IVe siècle, fut en effet considéré par les populations médiévales
comme le symbole de la victoire du christianisme sur les traditions
païennes.
Etymologie : latin Martinus (dérivé du nom du dieu Mars). |
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MARZIN (de Launay) |
à voir |
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MARTRET (le) ** |
Martret
Assez fréquent en toponymie, le mot martres (du grec martyres) désignait un cimetière.
Martret (latin martyretum) a le même sens. A noter aussi que le mot a
parfois désigné le lieu où se tenait le marché, le cimetière étant aussi
souvent la place principale du village. Le patronyme Martret est fréquent en Bretagne (22), mais on le
trouve également dans d'autres régions. La variante Martray a le même sens.
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MASSARD |
Massardier
Assez fréquent dans la Loire, c'est un dérivé de
Massard, présent dans le même département. De sens incertain, ce
dernier nom pourrait être un
hypocoristique de Thomas (Thomassard > Massard), ou encore un dérivé de
"mas" (= domaine rural). Le nom Massardier pourrait désigner celui qui
habite un lieu-dit la Massardière (cf. la Massardière, hameau à
Saint-Just-Malmont, 43)." |
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MASSEOT |
Delamare, Delamarre : Un
nom caractéristique de la Normandie, désignant celui qui habite près d'une
mare, où qui est originaire d'un hameau portant ce nom. |
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MASSON
MASSON (le) ** |
Masson
Il y a deux possibilités pour ce nom : 1. Une variante de maçon, nom de
métier (peu probable, mais à ne pas éliminer totalement). 2. Un
Hypocoristique (diminutif
affectueux) de THOMAS. THOMAS > THOMASSON >MASSON (avec
aphérèse, c'est-à-dire suppression de la première syllabe, procédé très
fréquent avec les prénoms). C'est d'autant plus probable qu'on trouve la
même chose dans d'autres langues, par exemple l'italien : Tommaso > Maso (Masi)
> Masotti, Massotti, Masoni, Massoni etc...). |
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MASSOT |
Massot
On peut trouver de multiples hypothèses pour ce nom, en voici quelques-unes
: Hypocoristique de Thomas (avec
aphérèse et suffixation) , personne corpulente , nom de personne
d'origine arabe, Mas'úd (d'après Moll, els Llinatges catalans). La première
solution me paraît de loin la meilleure. |
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MAT (le) ** |
Le Mat
Nom breton. Surnom signifiant le bon.
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MAUBIAN |
en attente |
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MAURICE |
à
voir |
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me |
MERCIER |
Mercier
Nom très répandu dans toute la moitié nord de la France, en particulier
dans le Nord-Pas-de-Calais. Variante occitane : Mercié (31, 81). Voir Marcé
pour le sens. |
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MERER (le) ** |
Le
Merrer
Nom assez répandu dans les Côtes-d'Armor. Variante : Le Mérer. Il désigne un
métayer (breton "merer"). Avec le même sens : Le Mérour, Mérour
(29)." |
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MERIADEC |
en attente |
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MERIEN |
Mérienne
Le nom est assez répandu dans la Mayenne. Il désigne en ancien français
l'heure de la sieste (également appelée 'méridienne'), et pourrait être le
surnom d'un homme peu enclin au travail. Autre solution : variante du nom de
personne breton Mérien, Merrien (racine meur = grand).
Il
se décompose effectivement en gen = race famille, lignée et meur = puissant.
Je réfute la thèse de A. Deshayes qui en fait un Merian issu de Marianus, et
de Marius. |
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Lucien ROHOU |
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MEUNIER |
Meunier
Nom de métier qui se passe de commentaires (voir aussi Monier). On le
rencontre beaucoup en Saône-et-Loire.
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MEVEL
MEVEL (le) ** |
Le Mevel
Ou Le Mével. Ce nom breton porté dans les Côtes-d'Armor désigne un
serviteur, un valet de ferme. Variante : Mével (29, 56). diminutifs : Mévélec, Mévellec (29).
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mi |
MICHEL |
Michel, Micheu, Miquel : Formes
française et catalane (ou occitane) du même nom de baptême, qui
représente le nom d'origine biblique mîkha'el (= celui qui est à l'image
de Dieu). A noter la forme Micheu, à finale vocalisée, qui s'écrivait
parfois Mixeu au XIXe siècle.
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MICHONNIER |
à
voir |
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MIGNARD |
Mignard : Surnom
donné à une personne gracieuse, gentille, mignonne, avec un sens en principe
légèrement péjoratif (suffixe -ard). L'ancien provençal utilisait le mot
mignart pour désigner un enfant gâté. C'est en Bourgogne que le nom est le
plus répandu. |
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MIGNOT |
Nom très courant dans toute la
France, notamment en Normandie et en Auvergne. C'est un adjectif qui
signifie en ancien français joli, gracieux, aimable.
Matronyme : Mignotte
(Bourgogne). |
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MIGOT |
en attente |
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MILLEDE (le) ** |
C'est
une variante de Meleder et de meder. C'est le moissonneur. |
Lucien ROHOU |
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MINEROT |
à voir |
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MINOR (le) ** |
Il
s'agit de l'orphelin, d'au moins un parent en bas age. On lui attribue le
sens de mineur, pupille, et parfois d'héritier |
Lucien ROHOU |
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MILOCHON |
en attente |
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MINIER |
Minier
Désigne celui qui habite un lieu-dit le Minier (= mine de fer le plus
souvent), ou encore celui qui travaille dans une mine. Le nom se rencontre
surtout en Bretagne (44, 22) et dans le Loir-et-Cher. |
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MISERAT |
à voir |
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mo |
MOAL (le) ** |
Moal
Un nom breton (départements 22 et 29 surtout) qui est un sobriquet désignant
une personne chauve. Variantes : Le Moal,
Le Moall, Lemoal (pour d'autres variantes, voir Le Mouel). Diminutifs
: Le Moallic, Le Moaligou.
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MOËRSCHEL |
en attente |
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MOINE (le) ** |
Moine
Pour le sens, voir Lemoine. Le nom est assez répandu un peu partout en
France. C'est dans le département de la Saône-et-Loire et la région
Poitou-Charentes qu'il est le plus répandu. Variante : Moyne (Rhône-Alpes,
Franche-Comté, Saône-et-Loire).
Lemoine
Très répandu en France, c'est dans le Nord-Pas-de-Calais et en Normandie que
le nom est le plus fréquent. Comme pour tous les noms de dignité employés
comme surnoms, le sens précis est difficile à cerner. On peut penser à un sobriquet plutôt
péjoratif, les moines n'ayant pas une très bonne réputation au Moyen Âge (on
était par exemple gras comme un moine, sans parler des moines paillards).
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MOINEAU |
à
voir |
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MOIRON |
en attente |
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MOISAN |
Moisan,
Moizan
Nom très répandu en Bretagne (22, 56, 44 surtout). C'est le cas-régime de
Moïse, nom hébreu fréquemment utilisé en Bretagne comme nom de baptême.
Variantes : Moisand (37, 38), Moisant (37, 27, 76), Moizand
(38, 73, 17), Moizant (17), Moysan, Moyzan (29). |
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MOISON |
voir MOYSON |
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MOISY |
Moisy
Désigne celui qui est originaire de Moisy, village du Loir-et-Cher.
Le nom est surtout porté dans le département voisin de la Sarthe. Le
toponyme fait partie des nombreux noms terminés par le suffixe -acum et
désignant un domaine gallo-romain. Il pourrait s'agir du domaine de Mausios,
nom d'homme gaulois. |
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MOITIER |
Moitrel
Le nom est surtout porté dans la Somme. Variante : Moitrelle. C'est un
diminutif de Moitier, sans doute avec le sens
de métayer (ancien français "moitoier"). |
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MONJOUAN |
à voir |
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MONTREER |
en attente |
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MORDELES |
Habitant
de Mordelles en Ille et Vilaine. Je n'en connais pas le sens |
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Lucien ROHOU |
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MOREAU |
Moreau
L'un des noms les plus portés en France. Correspond au méridional ou au
normand Morel, et désigne celui qui est brun de peau, mais c'est surtout un
ancien prénom (latin Maurellus). Outre la région parisienne, c'est dans le
Nord et dans l'Indre qu'on trouve le plus de Moreau. Variantes :
Moreaud (16, 71, 69), Moreaux (08, 60). |
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MORIN |
Morin
Variante de Maurin, fréquente en Normandie, en Bretagne et en Vendée. Voir
Maury.
Maury
Plus qu'aux Maures, il faut ici penser à un nom de baptême, équivalent
catalan de Maurin (issu du latin Maurinus, dérivé de Maurus). Saint Maurin
fut un martyr du VIe siècle. Maury peut également être parfois une
forme abrégée de Maurici (= Maurice). Enfin, dans des cas beaucoup plus
rares, on peut envisager une personne originaire du village de Maury.
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MORVAN |
Morvan
Nom de personne breton fréquent dans le Finistère. Mentionné sous la forme
Morman dans le cartulaire de Redon, mais aussi Moruuan en 869, son
interprétation est assez malaisée. Si le premier élément ("mor") signifie
"grand" plutôt que "mer", le second peut être soit "man" (= pensée, âme),
soit, selon Albert Deshayes, le vieux breton "uuan" (= poussée, assaut).
Variante : Morvant (56). diminutifs : Morvannic, Morvannou (29)."
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MOYSON
Moison |
en attente |
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N |
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NAVATTE |
en attente |
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NEDELEC |
Nedelec, Nédélec
Nom breton qui correspond au français Noël. Variante : Nedellec,
Nédellec. |
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NICOL |
Nicol
Forme courte de Nicolas (voir Nicolau), très répandue en Bretagne (22,
44, 56). |
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NICOLAS |
Nicolau,
Nicolas
Nom de baptême très fréquent comme patronyme. Vient du grec Nicolaus (= victoire + peuple). La forme
Nicolas est tantôt française, tantôt castillane.
Diminutif en Bretagne de Nicolas |
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Lucien ROHOU |
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NIVERT |
Nivet
Hypocoristique de Nivard, Nivert, nom de
personne d'origine germanique, Niwhard (niw = nouveau + hard = dur).
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NIZAN |
Nizan
Nom rencontré surtout dans le Morbihan. Il s'agit d'un nom de baptême, qui
correspond à un ancien saint breton, saint Neiz. On trouve, avec le même
sens, la forme Nizon. Il existe d'ailleurs dans le Morbihan un lieu-dit
Saint-Nizon (commune de Malguenac). |
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NOAN (le) ** |
Noan
Nom assez rare qui correspond au breton an oan (= l'agneau), surnom donné
peut-être à celui qui est doux comme un agneau. Varante : Noen. diminutif : Noennec.
diminutif : Noennec.
On confond facilement Noan et oc'hen = le boeuf An oc'hennec, c'est la ferme
où on élève des boeufs. |
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Lucien ROHOU |
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NOBLE (le) ** |
Lenoble
Peut-être un
sobriquet désignant une personne vaniteuse ou élégante, cherchant à
copier l'attitude des nobles (voir aussi Noble). Le nom, assez fréquent, est
porté dans des régions diverses (02, 71, 75, 87 notamment). |
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NOËL |
Noël, Noell
Désigne en principe un enfant né pendant la période de Noël. Peut aussi
être en catalan une
contraction de Novell (= nouveau, voir aussi à Nou).
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O |
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OBERHOLTZEN |
en attente |
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OFRIN |
en attente |
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OLIER |
Aulié
Patronyme surtout porté dans le Lot. On peut hésiter entre plusieurs
solutions : d'abord un nom de personne d'origine germanique, Audalhari (audal
= aud = richesse + hari = armée). Ensuite une variante de
Olier, Ollier (potier ou marchand d'huile). Enfin, puisque l'on n'est
pas si loin de la Gascogne, précisons qu'en gascon un aulher est un berger. |
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OLIVIER |
Oliver,
Olivé, Olivier, Olibé,Olier
et Olé
Nom de baptême très répandu, du fait de la valeur symbolique de l'arbre :
représentant d'abord la sagesse et la paix, il a été aussi associé au Jardin
des Oliviers. On pensera enfin au phénomène de mode dû au personnage
d'Olivier dans la Chanson de Roland. |
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OLLIVAUD |
Oliveux : Porté
dans le Morbihan, c'est sans doute un diminutif du
prénom Olivier, tout comme les formes voisines Olivaud, Olivaux, Oliveau,
Oliveaud, Ollivaud,
Ollivault, Ollivaux, Olliveau, Olliveaud, Olliveaux (44, 85, 35, 17, 22). |
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OMNES |
Omnès
Ancien nom de personne breton mentionné sous la forme latine Omnesius
dans le cartulaire de Redon. Son étymologie est obscure. A. Deshayes
(Dictionnaire des noms de famille bretons) évoque un possible rapprochement
avec l'ancien gallois efnys (= hostile, furieux). |
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ORAIN |
Orain
Assez fréquent dans la Loire-Atlantique et l'Ille-et-Vilaine, le nom se
rencontre aussi sous les formes Oren et Orin (22). Il pourrait s'agir d'un
toponyme, mais les communes appelées Orain (21)
et Orin (64) sont bien trop éloignées de la Bretagne pour que cette solution
soit plausible. Il semble qu'on ait plutôt affaire à un ancien prénom, reste
à savoir lequel : on peut penser à Orens, nom d'un évêque de Toulouse, mais
là encore il peut y avoir un problème géographique. Le cartulaire de Redon
nous donne deux noms voisins : Oremus (nom masculin) et Orhant (nom
féminin), le premier d'origine latine, le second certainement breton. |
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ORHAN |
Orhon
Nom surtout rencontré dans la Loire-Atlantique. Sens incertain. Pourrait
être une variante de Orhan, que le dictionnaire
des noms de familles bretons (Deshayes)
considère comme une forme affaiblie de Orhant. Ce serait un ancien nom de
baptême breton formé sur les racines or (= or) et hoant (= désir, envie).
Variantes : Orhond, Oron.
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ORET* |
Comme
oriet pourrait venir de orget ou orguet, au sens d'amoureux, sensuel,
luxurieux. Il vient du celtique ORGEo, qui signifie étrangler, combattre
pour tuer. C'est chaud, chaud! |
Lucien ROHOU |
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P |
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pe
ph
pi
pl
po
pr |
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PADAY |
A
voir |
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PAGE (le) |
Lepage
Surnom donné à un jeune garçon, un valet, sens que le mot page a
conservé jusqu'au XVe siècle. Vient sans doute du grec paidion (= garçon).
Variante : Le Page.
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PAGNON |
Pagnon
Surtout fréquent dans le Limousin (19, 87), également rencontré dans l'Aisne
et l'Allier, le nom désignerait par aphérèse un Espagnol (Espagnon). Variante : Paignon. On peut
aussi penser à un toponyme (nom de plusieurs hameaux) à rattacher au latin
pinna (rocher, puis forteresse sur un rocher). |
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PARIS |
Paris
Nom très fréquent un peu partout, mais qui paraît avoir été autrefois porté
surtout dans les régions de l'Est, de la Lorraine jusqu'à la Savoie. On le
considère généralement comme un nom de baptême, issu du latin Patricius, qui
correspond à la forme savante Patrice, mais il pourrait bien venir en fait
du nom grec Pâris. Il existe en tout cas un saint nommé Paris, qui
s'est illustré en Italie au début du IVe siècle, en tuant un grand serpent
vénéré par les foules superstitieuses, puis en échappant aux bêtes féroces
par lesquelles la population avait voulu le faire massacrer. Evidemment, le
nom Paris peut aussi parfois désigner celui qui est originaire de
Paris, mais cela semble assez rare. |
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PARLANT |
en attente |
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PASSAGER |
en attente |
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PAUL |
Paul
Nom de baptême popularisé par l'apôtre du même nom.
Etymologie : latin paulus = petit, faible. C'est dans le Finistère que
le nom est le plus répandu, mais on le trouve dans toute la France. |
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PAULMIER |
Paumier
Nom fréquent en Normandie et à proximité (76, 72). Au moyen âge, le mot
désignait le plus souvent un pèlerin (au départ palmier : celui qui rapporte
des palmes pour attester la validité de son pèlerinage), et c'est en
principe le sens qu'il convient de retenir. Variantes : Paummier (72),
Paulmier (76, 28), Palmier (48, 42). On trouve le même sens dans
l'anglais Palmer. |
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PAVOINE |
en attente |
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PORTEBOIS |
en attente |
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pe |
PEACH |
en attente |
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PEHE |
A
voir |
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PELLETIER |
Pelletier
Celui qui fabrique ou vend des peaux, des fourrures. Nom très porté dans
toute la France, c'est dans la Saône-et-Loire qu'il est le plus répandu.
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PENIGUEL |
Péniguel
Le nom est surtout porté dans l'Ille-et-Vilaine et la Loire-Atlantique. Il
faut le rapprocher des formes voisines Pénigaud, Pénigaut (16), Pénigault
(36, 79), Pénigot (23), Péniguet (19). Le sens est certainement le même que
pour Pénicaud (voir ce nom).
Penicaud,
Pénicaud
Nom fréquent dans le Limousin (variante Penicaut). Le dictionnaire de M.T.
Morlet rattache ce patronyme à un ancien verbe "peniquer" (= courir, mais aussi bavarder).
Pour ma part, je le rapprocherais plutôt du verbe occitan "penecar" (=
sommeiller), et il pourrait donc s'agir d'un sobriquet donné à une personne un peu endormie. Autres possibilités :
dérivé de "penic", variante de "panic" (nom d'une céréale), ou encore
l'équivalent du mot "panicaut" (plante ombellifère ressemblant à un
CHARDRON). Formes similaires : Pénicault, Pénichault (36, 37)."
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PENNEC
PENNEC (le) ** |
Pennec, Le Pennec
Dérivé de penn (= tête), le nom correspond à l'adjectif breton penneg (=
têtu).
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PERDREAU |
PERDREAU
Nom assez fréquent dans l'Ouest (49, 86). Pour le sens, voir Pertriaux.
Variantes : PERDREAUd, PERDREAUlt, PERDREAUx, Perdrieau, Perdriel.
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PERRAULT |
A
voir |
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PERRIGAUD |
Perrigault
Il s'agit soit d'un diminutif de Pierre, soit d'un prénom composé, Pierre Rigault. On
rencontre le nom surtout dans l'Ille-et-Vilaine et la Seine-Maritime.
Variante : Perrigaud (44, 37). |
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PERRIN |
Perrin
Diminutif du prénom Pierre. Le
patronyme est très répandu en France, les départements de plus forte
implantation étant l'Isère et les Vosges. Dans l'Isère, de nombreux noms
composés ont été formés pour réduire les risques d'homonymie : Perrin-Bayard,
Perrin-Bit, Perrin-Bonnet, Perrin-Caille, Perrin-Cocon, Perrin-Comtesse,
Perrin-Confort, Perrin-Duc, Perrin-Gouron, Perrin-Grandeur, Perrin-Jassy,
Perrin-Merloz, Perrin-Niquet, Perrin-Patras, Perrin-Poulet, Perrin-Ravier,
Perrin-Taillat, Perrin-Terrin, Perrin-Thoinin, Perrin-Toinin, Perrin-Turenne,
Perrin-Waldemer. Noms avec particule : Perrin d'Arloz,
Perrin de Boislaville, Perrin de Boussac,
Perrin de Brichambaut.
Matronyme : Perrine (50). Formes italiennes : Perrino (Alpes-Maritimes,
Ligurie, Campanie, Pouilles), Perrini (Pouilles, Corse). |
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PERRON (le) ** |
Perron
Nom porté dans le Morbihan, également présent dans la Saône-et-Loire. Voir
Péron pour le sens.
Péron
Le plus souvent, c'est un diminutif du nom de baptême Pierre. Dans certains cas, il peut aussi
s'agir d'une grosse pierre. Le patronyme Péron est surtout porté en Bretagne (29, 56) et dans le
Pas-de-Calais. Dérivés : Péroneau (22), Péronet (surtout porté en
Martinique, autrefois 03, 38, 69), Péronin (63, 03, 38, forme italienne
Peronino), Péronnard, Péronnat (38, 03), Péronnau (16, 03), Péronnaud
(16, 63), Péronneau, Péronneaud (17, 86), Péronnet (03, 38, 42, 69),
Péronniat (21), Péronnier (73), Péronnin (03), Péronno, Pérono (56),
Péronnon (73), Péronon (43, 42), Péronny, Pérony (03, 63). |
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PERROT |
Perrot
Diminutif de Pierre, très répandu dans toute la France ou presque. C'est
dans le Finistère et dans la Saône-et-Loire qu'il est le plus fréquent. |
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PERSON
PERSON (le) ** |
Persohn
Nom porté en Allemagne et en Alsace, rencontré aussi sous la forme Persuhn.
Il correspond au français Personne (allemand Person), nom de
famille porté à la fois dans la Dordogne et dans la Somme. Le terme
désignait au moyen âge un dignitaire ecclésiastique (sens attesté en 1174),
mais son sens exact comme nom de famille demeure incertain. |
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PESANT |
Poissant
Nom surtout porté dans la Somme. C'est une variante de l'adjectif
puissant, désignant un homme vigoureux. Variantes : Poisant (21), Puissant
(38, 63) et sans doute Pesant
(02), encore que
pour ce dernier nom on puisse aussi envisager un
sobriquet donné à un homme lourd.
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PESANTI |
en attente |
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PESCHEUX |
Pecheux
Egalement Pécheux. Correspond au métier de pêcheur. C'est en Picardie que le
nom est le plus répandu (02, 60). Variantes : Pécheur, Pêcheur (Alsace,
Dauphiné), Pescheur (Nord), Pescheux (28, 53, 89). |
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PETIT |
Petit
Sobriquet désignant un homme petit (éventuellement aussi le plus jeune
de la famille), c'est l'un des cinq noms de famille les plus portés en
France.
Diminutifs : Petitaud (87), Petiteau (44, 85), Petiteaud (16), Petiteaux
(24), Petitet (03, 10, 58), Petiton, Petitou, Petitout (19, 24), Petitot
(21, 51, 70). |
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PETITPAS |
Petitpas
Nom porté dans le nord de la France et en Belgique, ainsi que dans la
Manche, l'Ille-et-Vilaine et les départements voisins. Le sens le plus
probable est celui de petit passage : de nombreux hameaux ou lieux-dits
s'appellent le Petit Pas. À envisager secondairement un
sobriquet pour celui qui marche à petits pas.
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ph |
PHILIPPE |
Philip,
Philips, Philippe
Voir Felip pour la signification. Le patronyme Philippe est très
présent en Bretagne (22), mais on le trouve un peu dans toute la France. La
forme Philip se rencontre surtout en Provence. Quant aux Philips, présents
dans le Nord, ils portent un s final de filiation d'origine flamande ou
néerlandaise. Variantes : Philipe (21), Philipp, Philipps (Alsace-Lorraine),
Phlips (59). |
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pi |
PICARD |
à voir |
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PICAUD |
Picault
Fréquent dans le Loiret et la Sarthe, c'est un dérivé du mot 'pic',
plusieurs interprétations étant possibles : celui qui manie un pic, un
surnom lié à l'oiseau (le pic ou le pivert) ou encore un toponyme (sommet
pointu). Forme voisine : Picaud
(23, 56).
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PICHE |
en attente |
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PIERQUET |
Pierquin
Porté notamment dans les Ardennes et la Meuse, présent aussi en Belgique
et dans le département du Nord, c'est un
diminutif du prénom Pierre. Variantes : Pierquain, Pierrequin,
Pierrequint. Avec un autre suffixe : Pierquet
(08).
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PIGEAULT |
Piget
Nom surtout porté dans le Centre (36),
diminutif de Pige (45), que l'on retrouve sous la forme Pigeat dans le
Cher. Signification incertaine : on rencontre en moyen français le verbe
piger avec le sens de "fouler aux pieds" (Lyon, 1455), il pourrait donc
s'agir de celui qui foule les raisins. Mais en Poitou une pige était un
marteau de tailleur de pierre.
Diminutif : Pigelet (36). Enfin, l'alternance fréquente b/p permettrait
d'envisager une variante de Biget (voir ce nom). Formes voisines,
rencontrées surtout en Poitou-Charentes : Pigeau, Pigeaud,
Pigeault, Pigeot."
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PINARD |
Pinard
Très courant dans l'Ouest (44) et le Sud-Ouest, également porté en
Bourgogne, c'est le plus souvent un toponyme, dérivé de Pin (voir Pineau
pour le sens). Le sens de petite monnaie, évoqué par M.T. Morlet, paraît
plus douteux. diminutifs : Pinardaud, Pinardeau, Pinardel,
Pinardin, Pinardon.
C'est un ancien surnom beton qualifiant un paysan aisé, un richard, ou
aussi le « coq de la paroisse » |
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PINAULT |
Pineau, Pinaud, Pinault, Pineault
Ces noms sont très courants du Maine-et-Loire à la Charente, mais ils
n'ont sans doute rien à voir avec le célèbre pineau des Charentes (le sens
est un peu trop tardif). Il semble s'agir plutôt soit d'un bois de pins,
soit d'un petit pin. D'ailleurs, plusieurs localités s'appellent Pineau, le
Pineau, le Pinel. On ne peut éliminer totalement un
diminutif de pine (pomme de pin mais surtout membre viril). |
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PINGLE |
en attente |
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PICQUET |
à voir |
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PIQUERY |
Piquery
Surtout porté en Normandie, semble désigner celui qui est originaire de
la Piquerie, nom de plusieurs hameaux ou lieux-dits dans le Calvados, l'Eure
et l'Orne. Le nom a également été porté en Bourgogne, où il pourrait
renvoyer au hameau de la Piquerie à Vielmanay (58).
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PITHOUEN |
en attente |
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pl |
PLANCHE |
en attente |
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PLAPOUX (le) |
en attente |
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PLAT (le) |
Plat : Assez
fréquent dans l'Indre et la Vienne, c'est un toponyme avec le sens de 'plateau'.
On peut éventuellement penser à un surnom métonymique pour un marchand
de plats,
mais c'est improbable.
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PLE |
Plé
Nom porté notamment dans la Somme et la Seine-et-Marne. Semble une forme
contractée de Pelé, surnom donné en principe à un chauve. Autre possibilité
: variante de Plet (voir ce nom).
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PLUZUNET |
en attente |
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po |
POESSART |
en attente |
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POEZEL |
en attente |
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POHEN |
Pohen : Rare
et porté autrefois dans le Finistère, correspond au breton "poc'han",
qui désigne le macareux.
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POIRIER |
à voir |
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PONNENEC (le)
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en attente |
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PORTEBOIS |
en attente |
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POTEL |
Potelle
Porté dans la Somme et dans le Nord, c'est une variante de
Potel (76, 27) et de Poteau (62). Le nom renvoie à un poteau, sans
doute le pilori, et désignerait soit celui qui habite près du pilori, soit
le bourreau chargé d'exécuter les sentences. |
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POTIER |
Potier, Pottier
Nom français qui correspond bien sûr au métier de potier. Précisons que
les pots fabriqués par le potier médiéval n'étaient pas forcément en terre.
Les Potier
sont très nombreux en Vendée et dans
le Nord-Pas-de-Calais, où l'on trouve aussi énormément de Pottier.
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POTON |
en attente |
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POULLAUD |
en attente |
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POULENNEC (le) |
Le Poullennec
Nom surtout porté dans les Côtes-d'Armor. Variante : Le Poulennec. C'est
un toponyme correspondant au breton "poullenneg" (= lieu où il y a des
flaques, des mares). Un hameau s'appelle Le Poullennec à Mûr-de-Bretagne
(22)."
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POULIN |
Poulin
Voir Poulain pour le sens. Le nom est assez fréquent dans le Loiret et
le Nord, ainsi que dans la région parisienne. On le rencontre aussi au
Québec.
Diminutifs : Poulineau (36, 37), Poulinet (85, 44, 87), Poulinot (62).
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POULIQUEN |
Pouliquen
Nom breton attesté dès le XIIe siècle sous la forme Polican. Son sens
demeure obscur, et à ma connaissance personne n'a encore réussi à
l'interpréter. Il peut éventuellement s'agir d'un toponyme, à rapprocher de
la commune du Pouliguen (44). C'est dans le Finistère que nom
Pouliquen est le plus répandu. Variantes : Pouliquain, Pouliquin,
Poulliquin (56), Poulliquen (29). |
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POUSSIN |
Poussin
sobriquet désignant sans doute le plus souvent un homme craintif.
Répandu dans toute la France, mais surtout dans l'Ouest (35, 61, 27).
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pr |
PREVOST |
Prevost,
Prévost, Prévot ou Prévôt
Nom de fonction. Le prévôt (latin praepositus = préposé) était au moyen âge
un officier de justice (sens le plus fréquent), ou encore un dignitaire
ecclésiastique. |
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PRIEUR |
Prieur
Fréquent en de nombreuses régions, notamment en Normandie et en
Bourgogne, correspond à la fonction de prieur (celui qui était à la tête
d'un établissement religieux), le nom étant sans doute employé sous forme de
sobriquet. |
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PRIGENT |
Prigent
Nom de personne d'origine bretonne, signifiant de belle race (prit + gent).
De
gen = race famille lignée et pritt = apparence. L'écossais Priitchard =
fort en apparence |
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Lucien
ROHOU |
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PROVOST |
Provost
Sens identique à celui de Prévost, dont le nom est une déformation.
Prevost,
Prévost, Prévot ou Prévôt
Nom de fonction. Le prévôt (latin praepositus = préposé) était au moyen âge
un officier de justice (sens le plus fréquent), ou encore un dignitaire
ecclésiastique. |
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PRUNIER |
Prunier
Nom désignant celui qui habite près d'un prunier ou qui est originaire
de l'un des nombreux hameaux ou lieux-dits portant ce nom. Répandu dans
toute la France, il semble avoir été surtout porté en Normandie et en
Vendée-Poitou-Charentes. Le prunier est également à l'origine des noms
Prunieras (24), Prunière, Prunières (46, 48, 82), Pruniès (46).
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Petit lexique (depuis Généanet)
Amuïssement |
Amuïssement (ou Contraction) : Phénomène par lequel
une consonne ou une voyelle cessent d'être prononcées dans un mot. On parle
aussi de contraction. Ex : Garau > Grau. |
Sobriquet |
Sobriquet : Surnom familier, le plus souvent moqueur. |
Hypocoristique |
Hypocoristique : Forme familière et affectueuse d'un
nom, créée par dérivation (Bon > Bonet) ou par aphérèse (Antoine > Toine),
ou par les deux à la fois (Antoine > Antoinette > Toinette). |
Aphérèse |
Aphérèse : amputation de l'initiale d'un nom. Ex :
Antoine > Toine. Si cette amputation est due à une erreur de compréhension,
on parle plutôt de déglutination. |
Matronyme |
Matronyme : Nom de famille transmis par la mère. Ex :
le nom Fabre est un patronyme, mais Fabresse est un matronyme. |
Toponymie |
Toponymie : Etude des noms de lieux ou toponymes. |
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