ONOMASTIQUE
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ou d'un correspondant spécialiste de l'onomastique et de la toponymie
(Lucien ROHOU)
Les patronymes du type "Le GRAS" sont ici classés sur GRAS (le)
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Patronymes |
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Origine |
MAJ |
E |
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ECOUTIN |
Écoutin
Nom porté dans la Marne, où il est attesté à Châlons-en-Champagne dès 1418
(rôle de la taille). Variante ancienne : Escoutin (très présente à Saint-Germain-la-Ville
aux XVIe et XVIIe siècles). Il semble que ce soit un diminutif de
l'ancien français "escoute" (également "escoulte, escouste") qui désignait
celui qui fait le guet, une sentinelle."
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ELIET |
en attente |
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ENGENHARD |
en attente |
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ENTRELANDES (d') ** |
en attente |
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EON |
Quirion
Nom porté dans la Loire-Atlantique. Son sens est apparemment obscur. A noter
cependant certaines formes anciennes, Keryon, Quereon, qui semblent
rattacher ce nom au breton ker (= enclos, puis village) et à l'ancien nom de
baptême Eon.
Il s'agirait donc d'un toponyme, qui n'est d'ailleurs pas inconnu : il
existe plusieurs hameaux appelés Keréon dans le Finistère et le Morbihan.
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ESMERCY |
en attente |
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ESNAULT |
Esnault
Nom fréquent dans le Maine et l'Anjou. C'est une variante d'Ernault
(r > s), qui lui-même correspond à Arnault (voir Arnaud), nom de personne
d'origine germanique. Formes voisines : Esnau, Esnaud, Esnaut, Esnaux,
Esneau, Esneault, toutes dans le même secteur géographique. |
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ESTARD |
en attente |
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ESTIENNE |
Estienne
Une variante du prénom Etienne (grec Stephanos = couronne) portée surtout en
Provence (13, 83). Dérivés : Estienney (70, 21), Estienny (31).
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ESTOCE |
en attente |
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ESTOURNEL |
Estournet : Nom
surtout porté dans l'Hérault et le Var. Semble correspondre, avec un autre
suffixe, à l'occitan estornel (les
noms
de famille Estornel et Estournel existent
aussi), qui désigne l'étourneau. On peut évidemment penser à un surnom donné
à un étourdi, encore que ce sens n'apparaisse pas avant le XVIIe siècle. |
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EUSTACHE |
Eustace, Eustache
Patronyme surtout porté dans
la Manche. Nom d'origine grecque, soit Eustasios (qui se porte bien), soit
Eustakios (qui porte de bons épis). Il semble qu'on ait au départ deux
prénoms différents, mais que ceux-ci se soient très vite confondus. Parmi
les saints portant ce nom, il faut noter saint
martyr qui serait mort en 118 (il périt avec sa famille enfermé dans un
taureau d'airain chauffé à blanc), et saint Eustace, abbé de Luxeuil au VIIe
siècle.
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EVETTE |
en attente |
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EVEIL (l') ** |
en attente |
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F |
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fe
fi
fl
fo
fr
fu |
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FAGOLER (le) |
en attente |
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FAMEL |
Famel
Le nom est surtout porté dans les Côtes-d'Armor, mais on le rencontre
aussi en Savoie. Dans un cas comme dans l'autre, son sens est assez obscur.
On signalera cependant qu'en ancien français le mot "famel" a désigné un fer
de javelot. On peut aussi envisager un éventuel dérivé du mot "faim", sens
qu'on retiendra pour le nom Famelart, rencontré dans l'Aisne et la Marne
(ancien français "famelart" = affamé)." |
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FAUCHET |
Fauchet
Le nom est notamment porté en Bretagne, dans le Nord et dans le Centre.
Le mot "fauchet" est attesté en moyen français avec le sens de petite faux,
faucille. C'est une possibilité, mais on pensera aussi à une variante ou un
diminutif de Faucher (voir ce nom)."
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FAUCHEUR (le) ** |
Le
Faucheur
Fréquent dans les Côtes-d'Armor, le nom s'écrit Le Faucheux dans le
Morbihan. Il désigne un moissonneur, celui qui utilise une faux. Autres
formes, plus bretonnantes : Le Falc'her, Le Falchier, Le Falher, Le Falhier,
Le Faller, Le Failler. |
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FAUCHOUX |
en attente |
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FAUSSET |
en attente |
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fe |
FEBURE (le) ** |
Febvre
Variante de Fèvre, Faivre (= forgeron, latin faber) portée notamment en
Bourgogne (58, 71). diminutifs : Febvrel (88), Febvret (21). |
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FEQUANT |
en attente |
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FERRÉ |
Ferré
Le nom est présent dans diverses régions. En pays catalan et plus
généralement dans les Pyrénées, c'est une variante de Ferrer (= celui
qui travaille le fer, forgeron). Mais c'est en Vendée et dans la
Loire-Atlantique qu'il est le plus répandu. Il y désigne peut-être celui qui
est armé (l'ancien français "fer" avait souvent le sens d'arme), à l'image
du Grand Ferré, ainsi nommé parce qu'il était |
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FESAIS |
Fesaix
Nom rare porté dans l'Ille-et-Vilaine. Variante : Fesais.
Aucune solution, sinon une éventuelle déformation du normand Fizet (diminutif
probable de l'ancien français fiz = fils). |
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FESSANT |
en attente |
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fi |
FILLY |
Fily
Patronyme porté en Bretagne (29, 56), c'est un ancien prénom
correspondant au latin "filius" (= fils). On ne sait trop par quel saint il
a pu être illustré, mais on le retrouve dans le lieu-dit Lanfily, à
Concarneau." |
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fl |
FLACHEC
FLACHEC (le) ** |
C'est
le nom d'une plante de prairies proche de la laiche ou carex. Flac'h
signifie aussi la paume de la main. D'où l'individu aux larges paumes |
Lucien ROHOU |
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FLEM (le) ** |
Le Flem
Assez fréquent dans les Côtes-d'Armor, le nom correspond au breton "flemm",
qui désigne un aiguillon, un dard. Reste à comprendre la raison du surnom,
ce qui est moins évident."
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FLEURANT |
Fleurant : Le
nom est porté dans la Vienne et la Haute-Vienne, ainsi que dans les Vosges,
on le rencontre aussi au Québec. C'est une variante du prénom Florent. Diminutifs :
Fleurandeau (86), Fleurantin
(54, = Florentin). Avec le même sens : Fleurent (88, 59, 62), Fleurentin
(88, 57, 54). En composition : Fleurentdidier, Fleurent-Didier (88, 54). Matronymes :
Fleurance, Fleurence (88, 54, 87, = Florence), avec les diminutifs Fleuranceau,
Fleurenceau (16, 86), qu'on peut aussi rattacher à Fleurant. |
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FLEURY |
Fleury
Désigne celui qui est originaire d'une localité portant ce
nom. Le toponyme est très fréquent en France : 17 communes portent ce nom,
sans parler des nombreux Fleuré et Fleurey. Sens du toponyme : domaine
gallo-romain appartenant à un certain Flor(i)us (avec adjonction du suffixe
-acum). C'est en Normandie que le nom de famille Fleury est le plus répandu.
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FLOCH (le) ** |
Le Floch, Lefloch
Nom breton désignant un écuyer '("floc'h"), qui a pu prendre parfois le
sens de page, jeune garçon, mousse." |
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fo |
FOL (le) |
Folliot : Fréquent
en Normandie (50, 76), rencontré aussi sous la forme Foliot,
le nom désignerait selon M.T. Morlet un
personnage un peu fou, à la conduite désordonnée (diminutif de fol,
fou). On envisagera un diminutif de Folie,
toponyme fréquent en Normandie (sans doute lieu feuillu, boisé). |
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FOLLIGOU |
en attente |
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FONTAINE |
Fontaine
Qui habite ou possède une parcelle près d'une fontaine, d'une
source. Correspond au catalan Font, Fontana. |
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FORESTIER (le) ** |
Le Forestier
Désigne celui qui habite ou travaille dans la forêt, par exemple un
garde forestier. Le nom est très répandu dans les Côtes-d'Armor. Variante
Leforestier en Normandie (50, 61, 76). |
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FOSSARD |
Fossard : Nom
porté en Normandie (50, 76). Sans doute le surnom d'un terrassier, de celui
qui creuse des fosses (peut-être un fossoyeur). |
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FOSSE |
Fosse
Il s'agit bien sûr d'un toponyme issu du latin fossa (= fosse). Quel sens
précis a-t-il en toponymie ?
Sans doute un vallon encaissé, comme le note pour les P-O Lluis Basseda :
torrent que dicitur fossa (1086). Un village du Fenouillèdes porte ce nom,
mais également de nombreux lieux-dits dans toute la France.
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FOUCAULT |
Foucaud, Foucault
Nom de personne d'origine germanique, Folcwald (folc = peuple + wald =
gouverner). Le patronyme est
très répandu dans l'Ouest. Variantes : Foucauld, Foucaut, Foucaux.
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FOUGOT
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Sous toutes réserves: Est-ce Faogot, ou faougot, forme premiere
de Fagot en Guiclan (29) ? Ce village a généré ici le ndf Fagot. Ce nom
du 1° millénaire se décompose en Koad = bois et Fao = orme.
Autre variante possible: Foulgot, (Foulgoc) de foll = fou,
aliéné et Coc = parent |
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Lucien ROHOU |
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FOUQUET |
Fouquet
diminutif de Fouque, nom de personne d'origine germanique, Folco (folc =
peuple). Le nom est surtout répandu dans l'Ouest (53, 72) et la région
parisienne. |
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FOURNIER |
Fournier, Forner, Forné
Nom de métier. Celui qui tenait le four à pain. Les formes Forner et
Forné sont catalanes (Forner est également présent en Alsace où il semble
avoir un sens différent : variante de Farner, Fahrner : passeur, peut-être
aussi voiturier). Quant aux Fournier, on les
trouve partout en France, mais c'est dans le Nord-Pas-de-Calais qu'ils sont
le plus nombreux. Variantes : Fournié (09), Fourniez (62), Fornier (59, 84). |
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FOURQUOIS |
en attente |
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FOUSSÉ |
Fousse
Nom caractéristique de la Moselle. Variantes : Fous, Fouse, Foux. Il
peut évoquer une fosse, un FOUSSÉ, mais il semble que ce soit le plus souvent
une francisation de l'allemand Fuchs (= le renard). |
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FOURTAINIER |
en attente |
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FOUTROU |
en attente |
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fr |
FRANCOIS |
François
Nom de baptême issu du latin Franciscus. L'origine du nom est
controversée. Pour les uns il vient du germanique frank, pour d'autres du
latin francus. Mais, dans les deux cas, il signifie homme libre, ce qui
simplifie les choses. La vogue de ce nom est tardive, car, avant saint
François d'Assise (1182-1226), aucun saint digne d'intérêt ne s'était appelé
ainsi. C'est dans le département du Nord que le nom est le plus répandu,
tout comme ses variantes Franchois et Françoy (également porte dans la
Somme).
Diminutif : Françoiseau (63). |
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FRASLON |
en attente |
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FRESNEL |
Fresne : Le
nom désigne un lieu caractérisé par la présence d'un frêne. Il est surtout
porté dans la Marne. Forme plurielle : Fresnes (02, 53). Il est à l'origine
de nombreux dérivés, dont la plupart évoquent une frênaie : Fresnais (72,
49, 61), Fresnard (72, 61), Fresnaud (17, 44), Fresnault (56, 37), Fresnay
(28, 91), Fresnaye (72, 28), Fresnays (61), Fresneau (49, 72), Fresnée (14,
27), Fresnel (35,
27), Fresnil (61), Fresnois (52, 51), Fresnot (02, 35, 78), Fresnoy (59, 60,
02), Fresny (61, 76). |
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FRESSON |
Fresson
Les anciennes mentions du nom le situent surtout dans l'Aisne et dans la
Marne, ainsi qu'en Belgique (province de Liège), où il est plus fréquent
sous la forme Fréson. M.-T. Morlet y voit un toponyme désignant le frêne, ce
qui paraît assez improbable dans ces régions. Pour la Belgique, Herbillon et
Germain proposent deux hypothèses : soit le wallon liégeois "fréçon" =
camarade, soit un dérivé en -eçon du thème Fré, Frér = Frédéric. Cette
dernière hypothèse pourrait convenir pour l'Aisne et la Marne."
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FRESTEL |
en attente |
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FREVILLE |
Fréville
Porté dans la Somme et les départements voisins (62, 76), désigne celui
qui est originaire de la commune de Fréville (76), ou plutôt de celle de
Friville (Friville-Escarbotin, 80). Sens du toponyme : le domaine de Frido,
nom de personne germanique. Friville est également un nom de famille. Formes
voisines : Frévillers, Frévillez, Frévillier (Frévillers est une commune du
Pas-de-Calais). |
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FRIGAULT |
Frigout
Patronyme surtout porté dans
la Manche (variante : Frigoult). C'est un nom de personne d'origine
germanique, Frigwald, Fricwald (fric = avide + waldan = gouverner). Avec le
même sens : Frigault (60,
14), Frigaux (61, 14, 80).
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fu |
FUCHAT |
en attente |
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FUSTEC (le)
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Vient du vieux breton fust = fléaux. Fustec est donc celui qui est adroit
pour ce type de battage. |
Lucien ROHOU |
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G |
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ge
gi
gl
go
gr
gu |
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GAC
le |
Le Gac : Nom
breton, sobriquet désignant
celui qui bégaie (gag = bègue). Variantes : Le Gacq, Le Gacque, Gac. |
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GAFFREZ |
à voir |
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GAILLARD |
Gaillard,
Gaillarde
On considère souvent ce nom (très courant dans la partie sud de la France)
comme un
sobriquet désignant une personne vigoureuse,
courageuse (origine celtique *galia). Mais il doit plutôt s'agir d'un nom de
personne d'origine germanique, composé des racines gail (= joyeux) et hard
(= dur). Une certitude en tout cas, il s'agissait au Moyen Âge d'un prénom
très répandu de l'Italie à l'Espagne. C'est dans l'Isère qu'il est le plus
porté. La forme Gaillarde est soit un matronyme, soit un nom de
localité (La Gaillarde, toponyme très courant).
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GAILLIOT |
Gaillot
Il semble que le nom Gaillot soit
à rapprocher de la gaieté. C'est en effet un (suffixe
-ot) que l'on peut rattacher soit directement à l'adjectif gai, soit au
verbe de l'ancien français galer, qui signifiait se réjouir, s'amuser, et
qui a eu notamment comme dérivé GALLIER qui signifiait farceur, vaurien.
Autre nom voisin, Gaillard, qui signifiait plein d'entrain, mais aussi
vaillant. N'oublions cependant pas deux autres pistes, valables pour tous
les noms commençant par gall ou gaill : un diminutif du
nom de baptême Gall ou un diminutif de
Gall =
coq. C'est vers l'Est (51, 54) qu'on rencontre le plus deGaillot.
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GALL (le) ** |
Le Gall
L'un des noms les plus fréquents en Bretagne, notamment dans le Finistère.
On considère en général qu'il désigne les Français, ou du moins les
francophones, par opposition à ceux qui parlent breton. Variante : Le Gal. |
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GALLIER |
Gaillot
Il semble que le nom Gaillot soit à rapprocher de la gaieté. C'est en effet
un diminutif (suffixe -ot) que l'on peut rattacher soit directement à
l'adjectif gai, soit au verbe de l'ancien français galer, qui signifiait se
réjouir, s'amuser, et qui a eu notamment comme dérivé GALLIER qui
signifiait farceur, vaurien. Autre nom voisin, Gaillard, qui signifiait
plein d'entrain, mais aussi vaillant. N'oublions cependant pas deux autres
pistes, valables pour tous les noms commençant par gall ou gaill : un
diminutif du nom de baptême Gall ou un diminutif de Gall = coq. C'est vers
l'Est (51, 54) qu'on rencontre le plus de Gaillot. |
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GALLOT |
Gallot
Le nom est fréquent en Vendée, on le rencontre aussi en
Seine-et-Marne. Comme pour tous les noms commençant par Gall-, les
possibilités sont nombreuses. M.T. Morlet propose le surnom d'un bon vivant
(dérivé du verbe galer = s'amuser, faire la noce). On notera cependant qu'en
ancien français le terme 'galot' désignait celui qui parle la langue
française. Enfin, on ne peut négliger des dérivés de 'gal' (= le coq) ou du
prénom Gall (latin Gallus). |
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GARDON |
Gardon
C'est dans le département de la Loire et en Provence que le nom est le plus
répandu. Il s'agit d'un toponyme, le plus souvent diminutif de
"garde" (= tour de garde, forteresse), qui peut aussi en Provence renvoyer à
la rivière du Gardon."
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GAREL |
Garel
Fréquent dans le Morbihan, pourrait correspondre au breton
kaerell (= belette). Il peut aussi s'agir d'un surnom donné à un boiteux
(dérivé de l'ancien français gare = jambe). Autre sens : bigarré, aux
cheveux poivre et sel. |
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GARNIER |
Garnier : Nom
de personne d'origine germanique, Warinhari (warin = protection + hari =
armée). Nom très répandu dans l'Ouest (35, 53), ainsi que dans la région
lyonnaise et en Franche-Comté. |
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GARIC (le) |
en attente |
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GARIOU (le) |
Garriou
Le nom est porté dans l'Ouest (44, 85). Variantes
: Gariou,
Garrioux. On trouve en Savoie les formes Garioud, Garrioud. On peut penser à
un nom de personne d'origine germanique (Gariwulf), mais les autres
possibilités ne manquent pas (voir les divers noms commençant par Garr-).
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GARRION (le) ** |
Nom
porté en Bretagne (22, 29). Il pourrait s'agir d'une variante du mot
"carillon" (également "carignon", ancien français "quaregnon"), et donc du
surnom donné à un sonneur de cloches. À noter cependant que le mot
"garignon" est attesté en moyen français
pour désigner un osselet, et donc il pourrait s'agir d'un surnom pour un
joueur d'osselets |
Lucien ROHOU |
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GARS (le) ** |
Correspond
à Jars, au sens de niais, sot. Mais c'est aussi une haie, et anciennement un
talus de défense |
Lucien ROHOU |
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GARSON |
en attente |
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GAUCHER |
Gaucher :
Contrairement aux apparences, ce
patronyme surtout porté dans le Centre (45, 18) ne désigne pas un
gaucher (l'adjectif gauschier n'apparaît dans
la langue qu'au XVe siècle). C'est un nom de personne d'origine germanique,
Walhari (walh = étranger + hari = armée). Il existe d'ailleurs un saint
Gaucher qui a vécu en Limousin au XIIe
siècle.
Diminutifs : Gaucherel,
Gaucherelle (59, 60),
Gaucherin (61), Gaucheron (28),
Gaucherot (52). Variante : Gauchier (07, 71,
64).
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GAUDELOUP |
en attente |
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GAUDIN |
Gaudin
Diminutif (suffixe -IN) du nom de personne d'origine germanique Gaud (Waldo
= qui gouverne). Nom surtout porté dans l'Ouest (35, 44, 85). Voir aussi
Godin pour une autre possibilité. |
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14/5/16 |
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GAULD (le) **
GAULT (le) ** |
Legault
Nom surtout porté en Bretagne (35, 44). Variante : Legaud, Legaut, Lego.
Plusieurs possibilités : d'abord un toponyme, très fréquent dans l'Ouest
avec le sens de bois, forêt. Seconde solution : le nom de personne d'origine
germanique Gault, Gaud (racine waldan = gouverner). On me signale enfin une
hypothèse qui pourrait être la bonne au moins dans certains cas : une
variante du breton Le Goff (= le forgeron). |
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GAULTIER |
Gaultier
Variante de Gauthier (voir ce nom) portée surtout dans le
Centre (36, 37) et le Centre-Ouest (49, 72), ainsi qu'en Bretagne (22, 35).
Autre forme : Gaulthier (49, 36). |
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ge |
GEFFRAY |
Geffray
Variante de Geoffroy (voir ce nom) portée en Bretagne (44,
56, 35). Avec le même sens : Geffré (79, 85), Geffrey (14, 27). |
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GEFFROI |
Geffroy
Autre forme de Geoffroy (voir ce nom) portée en Bretagne et en Picardie
notamment (22, 60). Variantes : Geffroi (76, 44),
Geffroid (62), Geffrois (44), Geffros (22), Geffrouais (35, 27), Geffrouas
(22). |
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GEFFROY |
Geffray
Variante de Geoffroy (voir ce nom) portée en Bretagne (44,
56, 35). Avec le même sens : Geffré (79, 85), Geffrey (14, 27). de
gaud = dieu et frid = paix. Donc la paix divine |
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Lucien ROHOU |
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GÉNALLIÉ |
en attente |
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GENDRE (le) |
Fiastre
Un nom que l'on trouve surtout dans les Bouches-du-Rhône et l'Isère. C'est
une forme contractée de Fillastre, désignant le beau-fils, le gendre (comme
la marâtre est la belle-mère). M.T. Morlet y
voit le nom italien Fiastri, considéré comme une variante de flastre (=
flétri, flasque), mais en fait Fiastri signifie aussi beau-fils. Donc, aucun
problème pour l'interprétation du nom, quelle que soit son origine
géographique.
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GENDRIN |
à voir |
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GENTIL |
à voir |
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GEORG |
-
Georg
-
Forme du nom de baptême Georges portée en Allemagne. C'est en
Alsace-Lorraine que le patronyme est
le plus répandu.
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GEORGER |
Georges, George
Nom de baptême issu du gerc Georgios (= laboureur). Saint est
un martyr chrétien dont le culte était très développé au Moyen-Orient. On ne
connaît de lui que l'épisode légendaire au cours duquel il aurait tué à
Beyrouth un dragon auquel une princesse allait être sacrifiée. Sa popularité
en Europe date du retour des croisades, et il devint le patron de Venise, de
Gênes, de l'Angleterre et de la Catalogne. En France, c'est en Lorraine (88,
54) que le nom de famille, avec ou sans s, a toujours été le plus répandu.
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GERARD |
Gérard, Gerard
Forme française de Girard (voir ce nom), patronyme très
répandu dans les Vosges.
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GERARDMEIX (de) |
Gérome, Gérôme
: Également écrit Géromme, le nom est porté en
Lorraine, notamment dans les Vosges. C'est a priori une variante du prénom
Jérôme, mais les choses ne sont pas forcément aussi simples. Au moins dans
la commune du Val-d'Ajol, le nom, prononcé Géromé, a sans doute désigné
celui qui était originaire de Gérardmer. Il s'est en effet écrit à diverses
reprises Gerardmeix, Giraumeix, Giraumey,
Géromey, Giromé, Girarmé, Géromez, etc. On peut souligner que le toponyme
Gérardmer a lui-même connu pas mal d'avatars : Geramer (1285) puis, au fil
des siècles, Giramoix, Giralmeiz, Giralmeix, Giralmer, Giraulmey, Girardmer,
Jerosmé, etc. (source : E.
Nègre). Autrement dit, les noms de famille Géromey et Géromez, portés
dans les Vosges, ne sont pas des
diminutifs de Jérôme, mais renvoient eux aussi à la ville de
Gérardmer. Même chose pour le nom Giraume (ou Giraumé). |
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GERON (le) ** |
Légeret
Diminutif du nom de personne médiéval Léger (voir ce nom), le
patronyme est surtout porté dans le Cher. Avec d'autres suffixes :
Légeraud (16), Légereau (79), Légeron (85, 79), Légerot (89, 77). |
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GERVAIS |
Gervais
Nom de baptême d'origine latine (Gervasius), popularisé par saint
Gervais,
qui fut martyrisé sous le règne de Néron, en compagnie de son frère jumeau
Protais. Gervais fut tué à l'aide de fouets garnis de plomb, tandis
que Protais était décapité. |
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gi
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GIBOUELE |
en attente |
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GIBOUERE |
à voir |
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GICQUEL |
Gicquel,
Giquel
Nom très fréquent en Bretagne. C'est une forme contractée de
Jézéquel, en vieux breton Judicael. Quant à Judicael, le nom signifie fils
de Iudhael (avec le suffixe -ic intercalé). Sens de Iudhael : le seigneur (iud)
généreux, noble (hael). Le nom Judicael fut porté par un saint, roi de
Bretagne (fils de Iudhael) qui se fit moine et se retira à Gael, où il
mourut (VIIe siècle). |
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GILDON (le) ** |
en attente |
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GILLET (le) ** |
Nom
obscur qui selon JM Plonéis peut venir de gil = gisil = flèche (selon moi,
le germanique gisil = otage et a généré Gislaine). Il n'a rien à voir avec
le vêtement. On trouve ce NDF à Carantec. |
Lucien ROHOU |
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GILLORIN |
en attente |
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GIRARD |
Girard
Nom de personne d'origine germanique, Gerhard (ger = lance +
hard = dur). C'est l'équivalent du prénom Gérard. Le patronyme est présent un peu partout en France, mais on le rencontre
surtout en Vendée. |
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GIROUX |
Giroux
Nom fréquent en Saône-et-Loire et dans la région lyonnaise. C'est un nom
de personne d'origine germanique, sans doute Gerwulf (ger = lance + wulf =
loup). Autre possibilité : variante de Giroud (voir ce nom). |
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gl
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GLET |
à voir |
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GLUDIC (le) |
Le Gludic
Porté dans le Morbihan, c'est l'équivalent de Glédic (voir ce nom).
Glidic
Porté dans le Finistère, le nom correspond à l'ancien breton "gl(w)edig",
qui signifie "comte". Il s'agit donc d'un sobriquet,
équivalent de noms français tels que Lecomte (voir Comte). Variante : Glédic."
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go |
GOADET (le) |
en attente |
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GODARD |
Godard, Godar
Nom de personne d'origine germanique, Godhard (god = dieu + hard = dur). Les Godard sont
surtout présents dans l'Ouest, et les Godart dans le Nord-Pas-de-Calais.
Autres formes : Goddard, Goddart (Savoie), Goddaer, Goddaert (Nord).
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GODEC (le) |
Godec, Le Godec
Nom breton dérivé de "god", terme qui a désigné la poche intérieure d'un
vêtement. Peut-être un surnom pour une personne ventrue."
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GODEFROY |
à voir |
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GODEL |
Gaudelot
: Un nom du nord de la France (02, 59),
qui admet la variante Godelot. On peut penser
à un
diminutif d'un nom de personne d'origine germanique, soit Gaud (Waldo
< waldan = gouverner), soit God (god = dieu). Mais il y a bien d'autres
possibilités pour tous ces noms en Gaud-, God-. Par exemple un
diminutif de l'ancien français gaudel (= joyeux), ou encore de
godel (= mignon, mais aussi nigaud). On n'a
que l'embarras du choix ! |
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GODET |
Godet
Diminutif du nom de personne
d'origine germanique Gode, Godde (god = dieu) ou d'anciens prénoms comme
Godard, le patronyme est
fréquent dans l'Ouest (85, 79, 35 notamment). Variante savoyarde : Goddet.
Porté dans les Côtes-d'Armor, le nom Godest devrait avoir le même sens.
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GOELOU |
en attente |
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GOERY |
Goëry : Le nom
est porté en Lorraine (54, 88). A rapprocher de noms allemands ou alsaciens
tels que Goering, Goerig, Göring, c'est un
diminutif de noms de personne germaniques formés sur la racine ger (=
lance), par exemple Gerhard (Gérard). |
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GOFF (le) ** |
Le Goff
Nom breton correspondant au métier de forgeron..
De Govell = la forge |
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GOFFIC
GOFFIC (le) ** |
Le
Goffic
Diminutif du breton Le Goff (= le forgeron) surtout porté dans
les Côtes-d'Armor. |
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GOREC (le) ** |
Le Gorrec
Surtout porté dans les Côtes-d'Armor, c'est un sobriquet lié
au breton "gorreg" = lent, paresseux. Variantes : Gorrec, Le Gorec."
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GOSSELIN |
à voir |
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GOUARD |
Le Gouarder
Nom rare porté dans les Côtes-d'Armor. Il devrait désigner un gardien,
éventuellement un tuteur (breton gward), comme le nom voisin Le
Gouard. |
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GOUET |
Gouet
Le nom est surtout porté dans l'Ouest, du Poitou-Charentes jusqu'à la
Normandie, on le rencontre aussi dans l'Aube et les départements voisins. Le
terme "gouet" est attesté en moyen français comme
diminutif ou variante de "goi", sorte de grande serpe ou de grand
couteau (surnom de celui qui fabrique ou utilise cet outil, éventuellement
sobriquet lié à l'aspect physique). À envisager dans certains cas un
toponyme, le gouet étant le nom populaire des arums sauvages (Arum
maculatum, Arum italicum)."
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3/7/14 |
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GOUJON |
Goujon
Il faut apparemment penser au poisson (latin gobionem), soit
avec une valeur métaphorique (celui qui a une grosse tête ?), soit comme
métonymie (pêcheur de goujons). Il n'est cependant pas interdit de faire
le rapprochement avec Goujat (voir ce nom). C'est dans la Saône-et-Loire et
le Maine-et-Loire que le nom est le plus répandu. |
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GOURCHANT |
Les avis divergent entre
Albert Deshayes et Jean Marie Ploneis. J'ai une troisième version.
Une certitude: Gour vient de uuor = supérieur et désigne l'homme en vieux
breton. Han pour Jean Marie Plonéis serait descendant, issu de. Donc on a
affaire à l'homme issu d'une famille remarquable. Pour A. Deshayes, il
s'agit de C'hoant = désir, passion. Donc l'homme dominé par la passion ou le
désir. Je pense aussi à Kant = brillant, parfait. Peu importe, l'homme
remarquable (gour) fait partie de l'élite.
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Lucien ROHOU |
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GOURHANT
GOURHANT (le) ** |
Les avis divergent entre
Albert Deshayes et Jean Marie Ploneis. J'ai une troisième version.
Une certitude: Gour vient de uuor = supérieur et désigne l'homme en vieux
breton. Han pour Jean Marie Plonéis serait descendant, issu de. Donc on a
affaire à l'homme issu d'une famille remarquable. Pour A. Deshayes, il
s'agit de C'hoant = désir, passion. Donc l'homme dominé par la passion ou le
désir. Je pense aussi à Kant = brillant, parfait. Peu importe, l'homme
remarquable (gour) fait partie de l'élite.
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Lucien ROHOU |
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GOURIOU |
Rescourio
Porté dans le Morbihan, désigne celui qui est originaire de
Rescourio, hameau à Noyal-Pontivy, dans le même département. Le toponyme
semble formé de Rest (= lieu de repos, abri, foyer) et de Gourio, nom de
personne (variante Gouriou) à rapprocher du gallois gwryw (= mâle). |
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GOURNAY |
Gournay
Désigne celui qui est originaire d'une localité portant ce
nom : plusieurs communes s'appellent Gournay (Eure, Indre, Seine-Maritime,
Deux-Sèvres, Oise, Seine-Saint-Denis). Sens du toponyme : on propose en
général un nom de domaine en -acum formé sur l'anthroponyme gallo-romain
Gordinus (mais ce n'est pas le cas pour Gournay dans l'Indre, qui vient du
gaulois gronna = lieu marécageux, et il y a de fortes chances pour que cette
solution puisse être envisagée pour bien d'autres Gournay). C'est dans le
Nord-Pas-de-Calais et le Calvados que le patronyme est le plus répandu. Variantes : Gournaey, Gourney.
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GOUSSAULT |
Goussin
Diminutif de Gousse (voir ce nom) porté dans l'Orne, la Sarthe et la
Mayenne. Avec d'autres suffixes, ou bien correspondant au nom Gunsaldus
(voir Goussaud) : Goussaud, Goussault, Gousseau,
Gousseault, Gousseaud, Gousseaut (Poitou-Charentes, Vendée, Limousin),
Gousseaux (59), Gousset (70, 35), Goussot (58, 71, 89). |
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GOVEN |
Goven
En France, le nom est surtout porté en Bretagne (35, 56) où il est,
comme les noms picards Govain et Govin, une variante de Gauvain (voir ce
nom). En Belgique, son sens devrait être différent : sans doute un
hypocoristique de Govaert, nom de personne d'origine germanique
identique à Godefroy. |
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gr |
GRAND (le) ** |
Legrand
Un des noms les plus courants en France.
Sobriquet désignant un individu grand. C'est dans le département du Nord
qu'il y a le plus de Legrand, mais ils sont très
présents en Normandie et en Picardie. |
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GRAS (le) ** |
Legras
Sobriquet donné à une personne bien en chair. C'est en Champagne (51) et
en Normandie (76) que le nom est le plus répandu. |
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GREGOIRE |
Grégoire, Gregori, Gregory
Nom de baptême issu du grec Gregorios (= celui qui veille). Plusieurs papes
ont contribué à populariser ce nom, notamment Grégoire Ier dit le Grand
(540-604), docteur de l'Église, qui fit de la papauté la principale
puissance d'Occident, simplifia la liturgie, et se vit attribuer à tort
l'origine des chants grégoriens. Le nom de famille Grégoire est présent un
peu partout en France. Outre Paris, c'est dans le Vaucluse, le Nord, le
Loiret, la Loire-Atlantique et les Bouches-du-Rhône qu'il est le plus
répandu. Les formes Gregori, Gregory se rencontrent en pays catalan et
occitan, ainsi qu'en Corse (et en Italie pour Gregori). On trouve en
Alsace-Moselle et en Allemagne la forme Gregor et la latinisation Gregorius
(ou Grégorius). La Corse connaît aussi la graphie Gregorj, et il y a en
Italie beaucoup de Gregorio et surtout de Di Gregorio. Diminutifs
italiens : Gregorin (Frioul), Gregorini (Lombardie notamment). Dérivé
filiatif arménien : Grégorian.
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GROSS |
Gross
Nom alsacien ou allemand, qui est un
sobriquet signifiant grand plutôt que gros.
Variante : Grosse (57). |
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GROSSEC (le) ** |
Issu du français gros. Le ec final peut signifier « le leiu où l'on
trouve » ou dans le cas présent « à foison ». |
Lucien ROHOU |
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gu |
GUEGAN |
Guegan, Guégan : Fréquent
dans le Morbihan, c'est un ancien nom de baptême breton formé sur le vieux
breton uuic (= combat). Quant à la finale -an, il s'agit soit d'un diminutif,
soit d'une variante de -ant que l'on retrouve dans Guegant
(= combattant valeureux ?). De toute façon, à quelques nuances près, le nom
désigne au départ un combattant. Diminutifs :
Guégano, Guéganno, Guéganou, Guéganic, Guégannic. |
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GUELLOU |
2 solutions possibles et plausibles. Le breton Kell (testicule)
mute en Guell devant un article. Guellec serait l'homme viril, et guellou
n'est pas son pluriel, mais plutot son adoucissant.
Guell signifie aussi bai, roux. Guellec et guellou en d érivent. |
Lucien ROHOU |
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GUEN |
Le Guen
L'un des noms les plus répandus en Bretagne (variantes Le Guene, Le Guenne).
Désigne celui qui a les cheveux blancs (breton gwenn, moyen breton guen).
Les formes Le Guennec, Le Guennic (Le Guénec, Le Guénic) en sont des dérivés
qui renvoient souvent à un nom de personne popularisé par un saint breton
qui fut abbé de Wormhout.
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GUERILLON |
Guérillot
Surtout porté en Franche-Comté (39, 90), c'est un diminutif du nom de personne d'origine germanique Warilo (racine wara =
protection), à l'origine du patronyme Guéril et de son dérivé Guérillon (76).
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GUÉRIN |
Guérin
Nom de personne d'origine germanique, Warino, formé sur la
racine war (= protecteur). Le patronyme est très répandu dans l'Ouest (44, 35), mais il est porté un
peu partout : avec près de 57.000 naissances en 100 ans, c'est le 33e nom en
France par sa fréquence. |
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GUERN (le) ** |
Le Guern
Nom de famille breton, surtout porté dans le Finistère. Désigne celui qui
est originaire d'un lieu-dit le Guern (= l'aulne, variante bretonne
de vern, verne).
L'arbre pousse généralement dans des zones humides, d'où l'attribtion de ce
nom à des terres très humides. |
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Lucien ROHOU |
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GUERNIOU |
Guerniou : Nom
porté en Bretagne, surtout dans les Côtes-d'Armor. C'est un toponyme (dérivé
de "gwern") désignant soit un marais, soit un lieu où pousse le saule. C'est
le nom de hameaux à Kerpert, Loguivy-Plougras et Trébivan (22)." |
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GUEUX |
Gueux
Surtout porté dans l'Aube, paraît désigner celui qui est
originaire de Gueux, nom d'une commune de la Marne. Dans certains cas on
envisagera aussi le mot "gueux", sachant cependant qu'il est apparu
tardivement dans la langue (milieu du XVe siècle), avec les sens de "coquin"
ou "mendiant". On a parfois émis (P. Guiraud) l'idée que "gueux" serait une
variante de "queux" (= cuisinier), ce qui donnerait une autre piste."
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GUEZENNEC |
Guézennec
Fréquent dans le Finistère, c'est un nom de personne breton
(fréquemment mentionné sous la forme Uuetenoc dans le cartulaire de Redon)
formé sur la racine "uueten" (= combat). Avec le même sens : Guézénec (22),
Guézénoc (29). Voir aussi Guéhenno pour d'autres variantes."
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GUIADER
GUYADER (le) ** |
Ou Guyader, vient du vieux breton gueg = tisser. Il s'agit du tisserand |
Lucien ROHOU |
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GUIASTRENNEC (le) ** |
Le nom apparaît au XVIII° siècle à Quimper et Tonquedec mais semble disparu.
Le nom semble avoir disparu. J'ai trouvé Gwilastrenn (féminin) houssine, et
variante de kelastrenn qui se décompose lui même en kellen + glas. Il s'agit
d'une baguette de houx utilisée quand on monte à cheval. Le personnage, en
fabriquait-il on en faisait-il usage? |
Lucien ROHOU |
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GUIBAUT |
en attente |
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GUIBERT |
Guibert
Nom de personne d'origine germanique, Wigberht (wig = combat
+ berht = brillant), très fréquent en Vendée. Variante : Guibbert
(Languedoc). diminutifs : Guiberteau, Guiberteaud (17, 85), Guibertin (26).
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GUICHEBARON |
Guichebaron
Difficile de s'y retrouver géographiquement avec ce nom : il est attesté en
Bretagne (22) depuis le XVIIe siècle, mais on le trouve dans les
Pyrénées-Atlantiques à la même époque sous la forme Guichebarou. On note
dans ce dernier département l'existence de deux hameaux ou fermes appelés
Guichebarou : à Castetner et à Ozenx-Montestrucq. L'origine gasconne me
semble la meilleure solution. On a de toute façon affaire à un nom composé.
Le second élément ("Baron") ne pose pas de problème. Quant au premier
("Guiche"), il est attesté comme prénom médiéval en Gascogne, mais c'est
aussi un toponyme (nom d'une commune des Pyrénées-Atlantiques). Étymologie
incertaine."
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GUICHOT |
en attente |
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GUIGUEN |
Guiguen
Porté dans le Morbihan, c'est une variante de Guéguen (voir ce nom). Diminutif :
Guiguéno (ou Guigueno). Les noms Guiguian et Guiguin devraient avoir le même
sens, tout comme Guguen et Guguin.
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GUIHEU |
Guiheux
Nom surtout porté dans l'Ille-et-Vilaine (variante Guiheu).
Semble à rapprocher de Guilleux, porté dans la même région, un nom pour
lequel M.T. Morlet propose un surnom donné à un personnage trompeur, fourbe
(sens de l'adjectif guileor en ancien français). A noter cependant, toujours
en ancien français, le mot guieor (= conducteur, guide). |
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GUILGARS |
à voir |
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GUILLAUME |
Guillaume
Nom de personne d'origine germanique (voir Guillem), porté
dans diverses régions, mais surtout présent dans le Morbihan (variante :
Guillaum), la Marne, les Ardennes et le Puy-de-Dôme. Variantes : Guillaumes,
Guillaumme, Guilleaume, Guilleaumes |
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GUILLERMIC |
Guillerm, Guillerme
Variante de Guillaume (voir Guillem) portée surtout en Bretagne. Diminutifs
bretons : Guillermic,
Guillermit, Guillermo, Guillermot, Guillermou. Diminutifs
portés surtout dans la région Rhône-Alpes : Guillermain, Guillermand,
Guillermard, Guillermas, Guillermaud, Guillermaz, Guillermet, Guillermier,
Guillermin, Guillermod, Guillermon, Guillermond, Guillermont, Guillermoz,
Guillermy. Double diminutif :
Guillerminet (01).
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GUILLOU |
Guillou
Un Hypocoristique du nom de baptême Guillaume,
(
du germanique will = volontaire et helm = casque)
surtout utilisé en Bretagne,
où il existe cependant une autre explication pour le nom de famille :
Guillou est en effet le surnom du loup au moyen âge. Variante : Guilloux.
Autre forme : Guillo (fréquente en Morbihan). |
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Lucien ROHOU |
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GUILLOREL |
Guilloreau
Le nom est porté dans la Sarthe et les départements voisins (61, 49). On le
rapprochera de Guillorel et
Guilloret (35, 22), ou encore de Guilloré (29, 35). Tous ces noms semblent
des dérivés de Guilloir (51, 61, 53), considéré par M.T. Morlet comme
un nom de personne d'origine germanique (Gisloward : gisel = otage + wardan
= garder), variante de Guillouard, Guillouart (Picardie). On peut aussi
envisager des diminutifs
de Guiller, Guillier (Wilihari : wili = volonté + hari = armée), d'autant
que le nom Guillier est fréquent dans la Sarthe.
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GUILLOUSER (le) ** |
Il
s'agit d'une forme trégorroise de Guillou (comme Guillesser). Il s'agit de
celui qui fait l'imbécile, le charlatan, qui mime. Mais Guillou est une
forme adoucissante de Guillaume de will = volontaire et Helm = casque |
Lucien ROHOU |
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GUINGUENE |
Ce
nom contient le radical Keneu = jeune guerrier (celtique CENEUo =
louveteau). Le qualificatif peut être uuin=sacré, uuiu = digne ou iun =
désir (l'avis des toponymistes diverge.)C'est de toute façon un préfixe
élévateur. |
Lucien ROHOU |
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GUISCHART |
à voir |
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GUISELOY |
en attente |
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GUYADER |
Guyader, Le Guyader :
Nom breton (29, 22) qui correspond au métier de
tisserand. |
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GUYOMAR
GUYOMARCH |
Guyomarc'h
Plus courant sous la forme Guyomarch, c'est un nom de famille
breton (29 surtout). Variantes : Guyomar, Guyomard, Guyomart, Guiomar,
Guiomard, Guiomart.
Guyomarc'h
Ancien nom de personne (nom de guerrier), il signifie
mot à mot "digne d'un bon cheval" (uuiu = digne + ho = bon + march =
cheval). On retrouve ce nom dans la commune de Saint-Guyomard (56)."
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Lucien ROHOU |
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GUYON |
Guyon
Variante de Guy (voir ce nom) très répandue en Franche-Comté, ainsi
qu'en Vendée et dans le Poitou. De nombreux
diminutifs ont été formés sur Guyon :
Guyondet, Guyonet (71), Guyonic (29), Guyonnard (28), Guyonnaud (87),
Guyonneau (86, 79), Guyonnet (42, 86, 85), Guyonnot. |
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GUYREC (le) ** |
en attente |
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H |
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HAIES (des) ** |
Deshayes,
Deshaies
Pluriel de Delahaye (voir ce nom). On trouve les Deshayes en
Normandie (76, 27), pas très loin d'ailleurs des Deshaies, qui sont pour
leur part dans le Maine. |
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HAMET |
Hamey
Nom porté dans le département du Nord où l'on trouve aussi la
forme Hamez. Désigne, tout comme Hamet (22, 59), un hameau. C'est donc un
toponyme devenu patronyme (celui qui habite le lieu-dit Hamet, Hamey). Avec le même sens
: Hamays (59, Belgique). |
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HAMON |
Hamon
Très répandu en France, c'est un nom de personne d'origine
germanique, variante de Haim, Haimon, Hémon (haim = maison). |
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HARDY |
Hardy
Même sens que l'adjectif hardi, qui vient du germanique hard
(= dur), sur lequel on a formé le verbe *hardjan, qui a sans doute donné en
ancien français *hardir (= rendre dur), dont hardi serait le participe
passé. |
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HARZIC |
Nom breton contenant Arth = ours. Le suffixe est adoucissant
Mais c'est aussi une variante de garz, la haie et anciennement un talus de
défense |
Lucien ROHOU |
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HAUART |
en attente |
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HAUDUCOEUR |
en attente |
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HAY |
Hay
Nom fréquent dans les Deux-Sèvres, également porté dans la Mayenne et le
Pas-de-Calais. Désigne celui qui est originaire d'un lieu-dit (le) Hay,
équivalent masculin de la haie. Parfois rencontré en Béarn, il y a un sens
très différent (voir Hayet).
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HAYOT |
Hayotte :
Surtout porté dans l'Est (Vosges, Haute-Saône notamment), c'est un toponyme
fréquent dans cette région (= petite haie, petite parcelle boisée). Les noms
Hayot (Nord-Pas-de-Calais, Ardennes,
Belgique) et Ayotte (Québec) devraient avoir le même sens. |
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HEIDT |
en attente |
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HELANIE |
en attente |
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HELEQUIN |
en attente |
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HENRY |
Henric,
Henri, Henry, Henrich
Nom de personne d'origine germanique (haim = maison + ric =
puissant). La forme Haimeric s'est simplifiée en Hainric pour donner
Henri(c).
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HEREC (le) ** |
en attente |
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HERIAULT |
Eriau
Le nom est porté dans la Vendée et la Loire-Atlantique. Variantes : Eriaud,
Hériau, Hériaud, Errieau, Hériault. Il devrait s'agir du nom de personne
germanique Hariwald (voir Hérault pour en savoir plus).
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HERMITE (l') |
en attente |
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HERNOT |
Pour
ce nom breton, j'opte pour Houarn = fer, et alt = altier, ou ami, allié
(Unis au combat par le fer) A. Deshayes propose aussi le germanique arin =
aigle et wald = gouverner. |
Lucien ROHOU |
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HERVE |
Hervé
Nom de baptême d'origine bretonne, qui correspond aux racines celtes haer (=
fort) et ber (= ardent). Très vénéré en Bretagne, saint Hervé, aveugle de
naissance, aurait, entre autres miracles, domestiqué un loup. Attention
cependant : Hervé peut aussi être un nom de personne d'origine germanique,
Hariwic, latinisé en Heriveus (hari = armée + wic = combat).
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le HEUR |
en attente |
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HILD |
Eldin : Nom
surtout porté dans l'Ardèche. Il s'agit d'un nom de personne d'origine
germanique, Hildin
(diminutif formé
sur hild=
combat). |
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HOUSSIN |
Houssin
Nom fréquent en Normandie, notamment dans la Manche, porté
aussi dans le Pas-de-Calais. On évoque généralement un lieu où pousse le
houx, mais la forme primitive pourrait bien être Hoursin, Oursin (deux patronymes présents dans la Manche). Dans ce cas, il s'agirait d'un
diminutif de Ours, Hours (voir Ours). |
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HUBERT |
Hubert : Nom de
personne d'origine germanique, Hugberht (Hug = intelligence + berht =
brillant). Saint Hubert, évêque de Maëstricht
au VIIIe siècle, est surtout célèbre par la vision qu'il aurait eue d'un
crucifix lumineux entre les bois d'un cerf, lors d'une partie de chasse. Il
fut aussi l'évangélisateur des Flandres. |
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HUET |
Huet
Hypocoristique formé avec le
suffixe -ET sur le nom de baptême Hue, qui est une variante très répandue de
Hugues (germ. hug = intelligence). Nom très répandu en France, notamment en
Normandie. Matronyme :
Huette (61, 27).
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HUON |
Huon
Fréquent en Bretagne (22), le nom se rencontre aussi dans la Marne et
dans le Nord. C'est l'équivalent de Hugon, cas-régime du prénom Hugues.
Diminutifs : Huonic, Huonnic (22). |
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HUONIC |
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HURÉ |
HURÉt
Semble correspondre à l'ancien français HURÉ, qui signifiait
tête hérissée (origine inconnue, mais sans doute germanique).
sobriquet donné à une personne aux cheveux ébouriffés. |
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HUREL |
HUREL : Surtout
porté dans la Manche (également 76, 44), c'est un dérivé du mot HURÉ, qui
désignait en ancien français une tête hérissée. Sans doute un surnom pour un
homme hirsute. Avec le même sens : HURÉau (45, 77), HURÉault (41, 35),
HURÉaux (08, 88), Huriau (59, 35), Huriaud (17, 87), Huriault (22), Huriaux
(59, 17). |
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HUTT |
en attente |
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Petit lexique (depuis Généanet)
Amuïssement |
Amuïssement (ou Contraction) : Phénomène par lequel
une consonne ou une voyelle cessent d'être prononcées dans un mot. On parle
aussi de contraction. Ex : Garau > Grau. |
Sobriquet |
Sobriquet : Surnom familier, le plus souvent moqueur. |
Hypocoristique |
Hypocoristique : Forme familière et affectueuse d'un
nom, créée par dérivation (Bon > Bonet) ou par aphérèse (Antoine > Toine),
ou par les deux à la fois (Antoine > Antoinette > Toinette). |
Aphérèse |
Aphérèse : amputation de l'initiale d'un nom. Ex :
Antoine > Toine. Si cette amputation est due à une erreur de compréhension,
on parle plutôt de déglutination. |
Matronyme |
Matronyme : Nom de famille transmis par la mère. Ex :
le nom Fabre est un patronyme, mais Fabresse est un matronyme. |
Toponymie |
Toponymie : Etude des noms de lieux ou toponymes. |
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