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Tournan-en-Brie
(Seine-et-Marne) |
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Présentation
arrondiss. |
Melun |
canton |
Tournan-en-Brie |
habitants |
Tournanais |
77470 |
77220 |
Au XIVe siècle,
un château y est mentionné appartenant à la maison de Garlande, qui avaient
pour seigneurs : Guy de Garlande (qui vivait encore en 1186), Anseau Ier
de Garlande (dont il n'existe aucun titre), Anseau II de Garlande (qui
vivait en 1192), Robert de Garlande et Anseau III de Garlande (de 1246
jusqu’en 1255).
En 1544, le Château d'Armainvilliers
donne refuge à François Ier
après la prise de Château-Thierry par les troupes de Charles Quint. À partir
de cette époque, il devient la résidence des seigneurs de Tournan. Au XVIIe siècle,
il appartient aux Beringhen, puis au comte d'Eu et au duc de Penthièvre,
mais il est en partie détruit pendant la Révolution. Les La
Rochefoucault-Doudeauville le restaurent sous le second Empire, y font
remonter les boiseries du château de Bercy et aménager le parc. Acquis en
1877 par Edmond de Rothschild, le château est complètement rasé et remplacé
par une résidence moderne construite entre 1880 à 1900, complétée par de
luxueux pavillons de gardes, des fermes en style normand, de vastes communs,
une grande orangerie, sur le modèle anglais dû aux architecte Félix Langlais
et Émile Ulmann. Le parc, dû à Laîné, a réclamé d’immenses travaux de
terrassement et de vallonnement.
Pendant la Première Guerre mondiale, une
infirmerie y est aménagée et, pendant la Seconde Guerre mondiale, il est
occupé par des troupes allemandes. Il a appartenu au roi du Maroc jusqu'en
2008.
Le
22 février 1792,
des habitants de Tournan, guidés par le citoyen Chemin créent la « Société
des amis de la liberté et de l’égalité » affiliée au Club des Jacobins. Le
curé Pluquet de Tournan allait être une de leurs premières victimes. De son
sermon du 16 septembre 1792, trois mots sont rapportés à Chemin : couronnes, crimes, cœur des rois. Une
dénonciation est rédigée mais la population défend son curé et Chemin est
malmené. Dans la nuit, avec Manens, il s’enfuit vers Paris. Au Comité de
surveillance de la Convention nationale, il porte plainte contre la
municipalité de Tournan et le ministère de l’Intérieur, alerté, donne ordre
au département de Seine-et-Marne de prendre les mesures nécessaires : le nom
de Pluquet est alors inscrit sur la liste des suspects.
Le 22 juin 1944, le bombardement de
l'aviation américaine sur le nœud ferroviaire de Gretz-Armainvilliers
entraîna, par suite des nombreuses bombes lâchées trop loin, la mort de 55
habitants, tandis que 287 maisons ou immeubles étaient détruits (1 200
impacts de bombes ont été dénombrés). Plusieurs Tournanais furent tués au
moment de la retraite allemande et d’autres morts au champ d’honneur ou en
déportation, sans compter les 11 FFI fusillés à Villeneuve Saint-Denis en
août 1944.
Dans sa progression vers l'est, après
avoir contourné Paris par le sud, une partie de la 3e
armée américaine du Général Patton (7e
Division Blindée du 20ème corps) libéra la ville le 26 août puis la traversa
à grand renfort de matériels dont des porte-chars qui ne franchirent les
passages délicats qu'après arasement des maisons gênantes à l'aide de
bulldozers.
(Carte toponyme -CDIP) |
(Situation département-Wikipédia) |
(Situation ville-Wikipédia) |
(Carte Google)
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Site Mairie :
http://www.tournan-en-brie.fr/
Photos
Cartes postales
Cartes postales anciennes
(cdip)
Carte de Cassini
Cadastre-Plan d'intendance
(Cadastre-
Archives départementales) |
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