Coatréven
signifie littéralement «
bois de Reven ».
Saint-Reven (ou Raven) naquit au IVème siècle en Armorique. "Tréven" pourrait aussi dérivé du
vieux breton "treb"
(village).
Coatréven est un
démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Plougrescant. Coatréven est
mentionné, dès 1182, dans une charte énumérant les biens possédés par les
Templiers ou les Hospitaliers. Ils possédaient, semble-t-il, des biens au
village de Pratlédan (au lieu-dit Lannec-an-Hospital) et au
village de Lochrist.
Une partie du territoire de
Coatréven (minihy de Coatréven) dépendait jadis du fief épiscopal des
Régaires de Tréguier et formait une trève distincte, mais sans être une
paroisse succursale. La paroisse de Coatréven (Quoytrevan ou
Coytrevan) est mentionnée dès 1330, lors du procès de canonisation de
Saint-Yves. On rencontre un seigneur de Coetrevan en 1248, un Guillaume de
Coetrevan en 1381, et un Henry de Coetrevan en 1415.
L'ancienne paroisse de
Coatréven dépendait jadis de l'évêché de Tréguier, de la subdélégation et du
ressort de Lannion. Elle relevait du roi. La cure était à l'alternative.
Coatréven élit sa première municipalité au début de l'année 1790.
On rencontre les
appellations suivantes : Coatrevan (en 1182), Coytrevan, Coytrevant,
Quoytrevan (en 1330), Coetrevan (en 1381), Quoetrevan (à la fin du XIVème
siècle), Coetrevan (en 1427, en 1437, en 1543), Quoitrevan (en 1486),
Coatreven (en 1600).
Note 1 : Yves-Marie Croc
(1829-1885) est né à Coatréven le 30 juin 1829. Il est sacré évêque
titulaire de Laranda le 7 juin 1868.
Note 2 : la commune de
Coatrèven est formée des villages : Prat-Lédan, Mez-ar-Lan, Kerfeillen,
Keryer, Saint-Avel, Kerjouron, Crec'h-ar-Bider, Poul-ar-Ranet, Kerlivizec,
Crec'h-ar-Roux, Toul-Conan, Couvent-Vilin-Coz, Kermée, le Manoir, Kertanguy,
la Ville-Neuve, Kerauffret, Kersalic, Pen-an-Crec'h, Rosamel, Crehernec,
Boudiliau, Pont-Losquet.