Date de Création
22/07/2007 |
|
|
|
|
|
Date de Maj:
01/03/2020 |
Dossier Roger et Marie MINIER
Fait partie de nos
cousinages et c'est à ce titre qu'il figure dans ce dossier spécial, voir le
dossier de cousinages
"Extrait de Wikipédia"
Roger Nimier, né le 31 octobre 1925 à Paris et mort le 28 septembre
1962 à La Celle-Saint-Cloud, est un écrivain français. Romancier,
journaliste et scénariste, il est considéré comme le chef de file du
mouvement littéraire dit des « Hussards ». Fils de l'ingénieur Paul Nimier-qui meurt en 1939, alors que son fils
n'a que quatorze ans-et de Christiane Roussel, il naît le 31 octobre
1925, quatre ans après sa sœur Marie-Rose. La famille habite sur le
boulevard Pereire, dans le XVIIe arrondissement de Paris.
De 1933 à 1942, il fréquente le Lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine. Il est brillant élève ;
Michel Tournier, son condisciple en classe de
philosophie, juge sa précocité « un peu monstrueuse » et son
intelligence et sa mémoire « hors du commun ».
En 1942, il obtient un premier accessit au
concours général de philosophie.
Après son baccalauréat, il commence des études à la Sorbonne
à la rentrée 1942, tout en étant employé par la maison de philatélie Miro,
di
s'engage volontairement pour la durée de la guerre le 3 mars 1945 au
2e régiment de hussards, à Tarbes ; il est démobilisé le 20 août 1945.
Il écrit dans un style évoquant
Giraudoux et
Cocteau un premier roman, très autobiographique, L'Étrangère, qui
sera publié à titre posthume. Il est publié pour la première fois à
vingt-trois ans, avec Les Épées (1948), un roman plein d'insolence,
mêlant la tendresse à la provocation politique dans le contexte de la
Seconde Guerre mondiale.
Deux années plus tard, il fait paraître son roman le plus célèbre,
Le Hussard bleu, qui renouvelle la veine des
Épées et réemploie le personnage de François Sanders, puis
Perfide et
Le Grand d'Espagne, un essai historico-politique au ton pamphlétaire
qu'il conçoit comme un hommage à
Georges Bernanos.
Il publie encore
Les Enfants tristes (1951), puis
Histoire d'un amour (1953). Suivant le conseil de
Jacques Chardonne, qui juge sa production trop rapide (cinq livres en
cinq ans), il décide alors de ne pas publier un roman pendant dix ans.
Entre-temps,
Bernard Frank a fait de lui le chef de file des
Hussards en décembre 1952, dans un article célèbre paru dans
Les Temps modernes, le nom de « Hussards » faisant référence au
Hussard bleu.
La période d'abstinence romanesque n'est pas pour autant une période de
silence. Nimier se consacre à la critique, notamment dans la revue
Opéra qu'il dirige, à la politique à travers des chroniques parues
dans l'hebdomadaire royaliste
La Nation française, à l'édition auprès de
Gaston Gallimard, et au cinéma, notamment aux côtés de Louis
Malle, avec qui il écrit le scénario d'Ascenseur
pour l'échafaud.
Sur le chapitre politique, il cultive volontiers un certain
anticonformisme de droite :
Charles Maurras et l'Action
française ont exercé sur lui une influence qu'il reconnaît. Il signe en
1960 le « Manifeste des intellectuels français » qui répond au
Manifeste des 121 et soutient l'action de la France en Algérie.
Son ami Louis
Malle vient tout juste de le solliciter pour l'adaptation au cinéma du
Feu follet de
Drieu La Rochelle lorsqu'il meurt, le 28
septembre 1962,
dans un accident de voiture au volant de son
Aston Martin DB4 sur l'autoroute de l'Ouest,
sur le pont de la Celle-Saint-Cloud,
en compagnie de l'écrivain
Sunsiaré de Larcône. Il allait avoir trente-sept ans. Amateur de voiture
(il avait déjà une Jaguar et une Delahaye),
il en parlait souvent et écrivait à leur propos. Il avait même fait la
description d'un accident de voiture dans l'un de ses livres.
Son dernier roman, D'Artagnan amoureux, est publié quelques mois
après. Ce roman posthume, qui imagine le désarroi amoureux du héros de
Dumas, annonçait peut-être une nouvelle phase dans l'œuvre de Nimier.
Sa fille
Marie (née en 1957), elle aussi écrivain, évoque sa relation avec son
père dans son livre La Reine du silence (prix
Médicis 2004).
Aujourd'hui, un
prix littéraire porte son nom.
Marie MINIER
(Extrait de Wikipedia)
Deuxième enfant de Nadine et Roger Nimier, Marie Nimier se tourne très
jeune vers la scène et vers la musique : elle crée avec Antoine Denize le
groupe Les Inconsolables pour lequel elle écrit et chante des
chansons. Ils créent ensemble La Fête des mers, spectacle pour chœur
et accordéons ainsi que 24 heures de la vie d'une gare. Elle
participe également aux créations, par ordre chronologique, du Palais des
Merveilles (dans le rôle de l'Ange), des Morosophes, chante dans From
Harlem to Broadway au théâtre du Ranelagh avant de partir jouer aux
États-Unis avec Pandemonium and the Dragonfly. À partir de 1985, elle
embrasse une carrière d'écrivain rapidement couronnée par l'Académie
française et la Société des gens de lettres. Elle écrit également pour la
jeunesse, et pour le théâtre. Marie Nimier est aussi l'auteur de plusieurs
textes radiophoniques, notamment pour France Culture. Elle obtient le prix
Médicis en 2004 pour
La Reine du silence.
Depuis quelques années, elle écrit également pour le théâtre :
- La Confusion – montée dans une version radiophonique pour
France Culture par Christine Bernard-Sugy avec Agnès Sourdillon et Éric
Caravaca. Mis en scène par Karelle Prugnaud au Théâtre du Rond-Point, avec
Hélène Patarot et Xavier Berlioz.
- À quoi tu penses ? présenté à Chaillot en février 2007,
chorégraphie Dominique Boivin (texte publié dans la collection Folio sous
le titre Vous dansez ?)
- Peine, Pénis, Penne mis en scène par Virginie Deville dans le
cadre de son projet Corpus Eroticus (création à La Ferme du Buisson en
février 2007) présenté à la Maison des Métallos en mai 2008
- Adoptez un écrivain (texte pour 4 comédiens de plus de 60 ans,
en attente d'adoption...)
- Un enfant disparaît, pièce pour la jeunesse mise en scène par
Catherine Le Moullec, théâtre Pom' (création à Nantes, oct-nov 2007)
- Les Siamoises pièce courte commandée par la Comédie française
et publié aux éditions théâtrales in "Les monstres".
- "Pour en finir avec Blanche Neige" (en trois partie, La petite
annonce, Princess Parking, Tout doit disparaître).
Depuis 2002, Marie Nimier est parolière pour de nombreux artistes
francophones. Elle écrit en collaboration avec d'autres écrivains comme Jean
Rouaud ou Thierry Illouz. En quelques années, elle est devenue l'écrivain
français chantée par le plus grand palmarès d'interprètes différents. En
2007, elle reçoit un disque de Platine pour sa participation au sein de
l'album Jambalaya d'Eddy Mitchell, dont elle a signé, avec Thierry Illouz,
les paroles du single Paloma dort.
En octobre 2008, elle se voit décerner le Prix Georges-Brassens pour son
roman Les Inséparables paru chez Gallimard.
|
|