Joachim du BELLAY Poëte
extrait de Wikipédia)
Joachim du Bellay naît à Liré, en Anjou, en 1522. Il appartient à la branche aînée des Du Bellay, une famille noble et illustre. Il fait ses études de droit à Poitiers. Il rencontre Pierre de Ronsard, qu'il suit au collège de Coqueret. C'est là, sous l'influence de son professeur de grec, Jean Dorat, qu'ils décident de former un groupe de poètes appelé d'abord la "Brigade", puis la Pléiade. Jacques Peletier du Mans les accompagne dans leur choix du français. Du Bellay publie alors un manifeste : Défense et illustration de la langue française: il signe, mais ce manifeste est une œuvre collective. L'objectif de la Pléiade est de créer des chefs d'œuvres en français aussi bons que ceux des Latins et des Grecs (objectifs parfaitement en accord avec François 1er, qui souhaite donner des lettres de noblesse au français). Plus tard, la Brigade se transformera en Pléiade avec l'arrivée de quatre nouveaux membres : Rémi Belleau, Etienne Jodelle, Pontus de Tyard et Jean-Antoine de Baïf. Son premier recueil de sonnets, L'Olive imite le style de l'Italien Pétrarque.
Plus tard, en 1553, du Bellay quittera la France pour accompagner le cardinal Jean du Bellay, un cousin de son père, à la cour pontificale, à Rome. Il attendait avec impatience de découvrir Rome et la culture antique … Cruelle déception. Comme intendant de son parent, du Bellay vivra une vie d'ennui, loin de la liberté qu'il espérait, il se retrouve au beau milieu des intrigues de la cour du pape. Il y écrit Les Regrets, où il critique la vie romaine et exprimera son envie de rejoindre son Anjou natal et Les Antiquités de Rome.
Du Bellay meurt d'une apoplexie, à sa table de travail dit-on, le 1er janvier 1560, à l'âge de 37 ans. Il est inhumé à Paris, en la chapelle de Saint-Crépin. Publication posthume : Le Discours au roi sur la poésie
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